DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.21674#0434
CHAPITRE II
LES MANCHES DE GRAVOIRS, DE COUTEAUX
ET DE POIGNARDS.
LES PEIGNES.
Les Manches de gravoirs, de couteaux et de poignards ; similitude des manches de gravoirs
et des manches de couteaux. — Les gravoirs faisaient partie de la trousse de toilette. —
Représentations religieuses ; sujets profanes. — Les manches sont ornés d'une seule figure
ou de groupes. — Sujets courtois et poétiques analogues à ceux des miroirs. — Manches
français. — Gravoirs italiens. — Les présentoirs français à manche d'ivoire. — Quels ouvriers
les taillaient. — Les présentoirs italiens. — Les manches de poignards.
Les Peignes; les Pigniers. —■ Trousses et peignes. — Clientèle et prix. — Monotonie de
la composition des peignes du xive siècle. — Les formules du décor empruntées aux autres
séries. — Les sujets courtois sont les mêmes que ceux des miroirs. — Sujets romanesques et
allégoriques. —Avec le xve siècle apparaissent quelques nouveautés. — Verve hourgeoise du
peigne Figdor. — Elle ne se retrouve plus aux peignesà sujets religieux. — Les peignes de la
fin du siècle sortent généralement de l'atelier qui avait taillé les plaquettes dont étaient faits
tabernacles et coffrets. — Les peignes italiens des Embriachi. — Quelques pièces allemandes
du début du xvie siècle. — La première renaissance française.
I
LES MANCHES DE GRAVOIRS, DE COUTEAUX ET DE POIGNARDS.
Les manches de gravoirs et les manches de couteaux dits a à imagerie » ont
été réunis en un seul chapitre, car le principe du décor des uns et des autres ne
diffère point, et de même, celui des manches de spatules ou cuillers à parfums1. Ce
décor comportait en France une statuette ou un groupe séant sur une terrasse
à laquelle s'adaptait la lame ou dont partait la tige, et, aujourd'hui que les
pièces sont brisées pour la plupart au-dessous de la terrasse, on ne saurait dire
si l'image qui subsiste formait le manche d'un gravoir ou celui d'un couteau.
Les manches des présentoirs ou grands couteaux ne se distinguent d'ordinaire
de ceux des petits couteaux que par leur dimension, et seuls quelques-uns d'entre
eux et les manches de poignards ou de dagues, présentent un décor différent.
1. Les spatules sont extrêmement rares ; nous n'en connaissons que deux en ivoire,
coll. Figdor, n°1133, et Louvre, n° 1129 bis.
LES MANCHES DE GRAVOIRS, DE COUTEAUX
ET DE POIGNARDS.
LES PEIGNES.
Les Manches de gravoirs, de couteaux et de poignards ; similitude des manches de gravoirs
et des manches de couteaux. — Les gravoirs faisaient partie de la trousse de toilette. —
Représentations religieuses ; sujets profanes. — Les manches sont ornés d'une seule figure
ou de groupes. — Sujets courtois et poétiques analogues à ceux des miroirs. — Manches
français. — Gravoirs italiens. — Les présentoirs français à manche d'ivoire. — Quels ouvriers
les taillaient. — Les présentoirs italiens. — Les manches de poignards.
Les Peignes; les Pigniers. —■ Trousses et peignes. — Clientèle et prix. — Monotonie de
la composition des peignes du xive siècle. — Les formules du décor empruntées aux autres
séries. — Les sujets courtois sont les mêmes que ceux des miroirs. — Sujets romanesques et
allégoriques. —Avec le xve siècle apparaissent quelques nouveautés. — Verve hourgeoise du
peigne Figdor. — Elle ne se retrouve plus aux peignesà sujets religieux. — Les peignes de la
fin du siècle sortent généralement de l'atelier qui avait taillé les plaquettes dont étaient faits
tabernacles et coffrets. — Les peignes italiens des Embriachi. — Quelques pièces allemandes
du début du xvie siècle. — La première renaissance française.
I
LES MANCHES DE GRAVOIRS, DE COUTEAUX ET DE POIGNARDS.
Les manches de gravoirs et les manches de couteaux dits a à imagerie » ont
été réunis en un seul chapitre, car le principe du décor des uns et des autres ne
diffère point, et de même, celui des manches de spatules ou cuillers à parfums1. Ce
décor comportait en France une statuette ou un groupe séant sur une terrasse
à laquelle s'adaptait la lame ou dont partait la tige, et, aujourd'hui que les
pièces sont brisées pour la plupart au-dessous de la terrasse, on ne saurait dire
si l'image qui subsiste formait le manche d'un gravoir ou celui d'un couteau.
Les manches des présentoirs ou grands couteaux ne se distinguent d'ordinaire
de ceux des petits couteaux que par leur dimension, et seuls quelques-uns d'entre
eux et les manches de poignards ou de dagues, présentent un décor différent.
1. Les spatules sont extrêmement rares ; nous n'en connaissons que deux en ivoire,
coll. Figdor, n°1133, et Louvre, n° 1129 bis.