en Grèce et ^sr As* e. ig
ces mots ; et éperdu d'amour et de douleur, il
inonde de larmes la main de son amante, qui,
ne pouvant pénétrer une pareille énigme , le
prie de s'expliquer un peu mieux. Combabus
hésite ; tous deux gardent le silence ; la reine
de dépit, l'autre de regret et de honte.Enfin,
il ose déclarer la précaution cruelle qu'il avoit
prise pour échapper à la séduction de son pen-
chant , et ne pu s offenser son roi et son ami.
« Quel saciiîiGe ! Quelle précaution , s'écrioit
Stranonice >> ! —• « O reine adorable, mon cœur
n'a jamais résisté à vos charmes ; consumé de
tous les feux de l'amour, j'aurois payé mon
bonheur de mon sang, de ma vie ; mais Tache»
ter par un crime ! le payer de votre perte, qui
eût été infaillible, non, je n'étois pat assez bar-
bare , assez vil pour me rendre heureux à ce
prix » ! Stratonice désespérée , attendrie , se
laissa tomber dans ses bras, ses larmes cou-
loient • Combabus les essuya, et la pria de bor-
ner à la pure et tendre amitié un sentiment
d'amour trop dangereux, et qui eût causé leur
ruine réciproque. Revenue de son trouble, la
reine lui jura l'amitié la plus tendre ; mais en
jurant elle pleuroit encore.
.Ces deux amans, réduits à la simple amitié,
cherchèrent à se consoler de leur malheur
par toutes les douceurs d'une liaison intime,
ces mots ; et éperdu d'amour et de douleur, il
inonde de larmes la main de son amante, qui,
ne pouvant pénétrer une pareille énigme , le
prie de s'expliquer un peu mieux. Combabus
hésite ; tous deux gardent le silence ; la reine
de dépit, l'autre de regret et de honte.Enfin,
il ose déclarer la précaution cruelle qu'il avoit
prise pour échapper à la séduction de son pen-
chant , et ne pu s offenser son roi et son ami.
« Quel saciiîiGe ! Quelle précaution , s'écrioit
Stranonice >> ! —• « O reine adorable, mon cœur
n'a jamais résisté à vos charmes ; consumé de
tous les feux de l'amour, j'aurois payé mon
bonheur de mon sang, de ma vie ; mais Tache»
ter par un crime ! le payer de votre perte, qui
eût été infaillible, non, je n'étois pat assez bar-
bare , assez vil pour me rendre heureux à ce
prix » ! Stratonice désespérée , attendrie , se
laissa tomber dans ses bras, ses larmes cou-
loient • Combabus les essuya, et la pria de bor-
ner à la pure et tendre amitié un sentiment
d'amour trop dangereux, et qui eût causé leur
ruine réciproque. Revenue de son trouble, la
reine lui jura l'amitié la plus tendre ; mais en
jurant elle pleuroit encore.
.Ces deux amans, réduits à la simple amitié,
cherchèrent à se consoler de leur malheur
par toutes les douceurs d'une liaison intime,