APPROUVÉËS PAR L*À CADÉMIE. j y
mouvement de cet essieu 5 iorfqu’il ne touche qu'en deux
endroits de l’appui ? ainsi qu’il fait en EF, ôc que C est la
puiisance, & D le fardeau , que lorsqu il est engagé dans
la cavité G H,
Mais au contraire si D est la puiiïance, & C le fardeau,
Ôt que l’on considerel’eiïieu A agissant commeun rouleau,
ii nerencontrerarien qui sempêchede tourner en s’avan-
çant vers HG; lorsque la puissance D le fera aller, parce
que le point qui appuie à sendroit F le quitte sans répu-
gnance, ôc que tous les autres points de l’eiïieu posant
succeiïivemenr snr d’autres points de l’appui, il n’y a rien
qui fasse que les points de lcillcu ou rnuleau aient de la
peine à se détacher des points de l’appui, de même qu’iis
en ont lorsqu’étant serrés contre les endroits EF, ou dans
la cavité GH, par la pesanteur du fardeau, ôc par l’effort
de la puissance ; ii saut que pour les quitter ils les frottent
proportionnellement àla pesanteur du fardeau, &àla force
dela puissance; parcequ’ii faut queplusieurs parties del’es*
iieu passent sur une même partie de l’appui qui demeure
immobile. Et c’est par cette raison que shuile & la graisse
facilitent le mouvement des eiïieux Ôt des roues ; car les
particules roulantes de l’huile qui est entre l’eiïieu Ôc son
appui, font que ce qui soutient est mobile, parce qu’alors ce
sont les particules de l’huile qui soutiennent, lesquelles
étant apparemment rondes, ont une facilité à être remuées,
parce qsselle sont comme autant de rouleaux mis entre les
parties de l’essieu, ôc celles de l’appui sur lesquelles il pose.
Cette même figure sert encore à expliquer comment
le levier agit autrement dans les machines , que quand on
s’en sertcomme de simple organe, car quand la partie B est
remuée par la puissance D, le long bras du levier est
depuis le point E jusqu’au point de la circonférence touché
par la corde de l’endroit K, Ôc le petit est depuis le même
point E jusqu’à la circonférence opposée vers K : de sorte
que quand même il n’y auroit point de frottement, i’iné-*
Àvant
N°. 4.
mouvement de cet essieu 5 iorfqu’il ne touche qu'en deux
endroits de l’appui ? ainsi qu’il fait en EF, ôc que C est la
puiisance, & D le fardeau , que lorsqu il est engagé dans
la cavité G H,
Mais au contraire si D est la puiiïance, & C le fardeau,
Ôt que l’on considerel’eiïieu A agissant commeun rouleau,
ii nerencontrerarien qui sempêchede tourner en s’avan-
çant vers HG; lorsque la puissance D le fera aller, parce
que le point qui appuie à sendroit F le quitte sans répu-
gnance, ôc que tous les autres points de l’eiïieu posant
succeiïivemenr snr d’autres points de l’appui, il n’y a rien
qui fasse que les points de lcillcu ou rnuleau aient de la
peine à se détacher des points de l’appui, de même qu’iis
en ont lorsqu’étant serrés contre les endroits EF, ou dans
la cavité GH, par la pesanteur du fardeau, ôc par l’effort
de la puissance ; ii saut que pour les quitter ils les frottent
proportionnellement àla pesanteur du fardeau, &àla force
dela puissance; parcequ’ii faut queplusieurs parties del’es*
iieu passent sur une même partie de l’appui qui demeure
immobile. Et c’est par cette raison que shuile & la graisse
facilitent le mouvement des eiïieux Ôt des roues ; car les
particules roulantes de l’huile qui est entre l’eiïieu Ôc son
appui, font que ce qui soutient est mobile, parce qu’alors ce
sont les particules de l’huile qui soutiennent, lesquelles
étant apparemment rondes, ont une facilité à être remuées,
parce qsselle sont comme autant de rouleaux mis entre les
parties de l’essieu, ôc celles de l’appui sur lesquelles il pose.
Cette même figure sert encore à expliquer comment
le levier agit autrement dans les machines , que quand on
s’en sertcomme de simple organe, car quand la partie B est
remuée par la puissance D, le long bras du levier est
depuis le point E jusqu’au point de la circonférence touché
par la corde de l’endroit K, Ôc le petit est depuis le même
point E jusqu’à la circonférence opposée vers K : de sorte
que quand même il n’y auroit point de frottement, i’iné-*
Àvant
N°. 4.