Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
62

CHAPITRE PREMIER.

Schâ-em-Djom1. Quant à la porte, elle était complètement murée, et je devais en
conclure que, si les fouilleurs d'autrefois n'avaient pas pénétré dans la chambre par
une autre issue, cette chambre devait être parfaitement vierge.

Mais la surveillance dont j'étais l'objet me fit remettre à la nuit l'ouverture de la
porte. Au moment venu je m'y rendis en effet, et ayant fait desceller une des pierres,
je reconnus immédiatement, à l'odeur qui s'échappa du trou nouvellement ouvert,
que la chambre n'avait pas été touchée. J'y descendis, et je constatai que je me
trouvais dans un souterrain assez vaste, régulièrement taillé dans le roc. Devant
moi se trouvait un grand sarcophage en bois, de forme rectangulaire, peint en noir,
et accompagné de quatre très grands canopes en albâtre oriental, tous les quatre à
têtes humaines. A ma droite s'élevait un sarcophage de même dimension, à côté
duquel était appliquée, contre le mur, une statue en bois doré, de grandeur naturelle,
représentant Osiris debout. Pas de canopes.

Des niches étaient ménagées dans les murs. Celle de la paroi est contenait deux
statues en grès de Schâ-em-Djom, peintes en rouge et en bleu; dans les deux niches
de la paroi sud étaient déposés deux chacals en terre crue, accroupis sur un autel
en forme de pylône, chacun de ces autels renfermant, dans des trous ménagés par-
dessous, quatre figurines en porcelaine émaillée, écrites au nom du personnage que
Champollion a nommé Poëris. Quant aux niches des parois ouest et nord, j'y
recueillis plusieurs tablettes en terre crue avec légendes gravées à la pointe, un Tat
en porcelaine, et quelques paillettes d'or. Ces murs étaient, du reste, eux-mêmes
couverts de peintures très effacées tracées sur le rocher. Celles de la paroi sud
étaient seules un peu visibles, et on y distinguait deux tableaux où le roi Ramsès II
et son fils Schâ-em-Djom, sont deux fois représentés faisant des libations funèbres
devant deux Apis, de forme humaine, montés, comme Osiris, sur la coudée de Phtali,
et armés, comme le premier de ces dieux, du fouet et du crochet.

Sur le sol était répandue une grande quantité de feuilles d'or, et je constatai que,
dans des trous taillés dans le roc, existaient une centaine de statuettes funéraires en
pierre dure, en pierre calcaire et en terre cuite émaillée.

Du reste, la partie inférieure des deux sarcophages et le soubassement des
murs dans tout le pourtour de la chambre étaient entièrement recouverts de feuilles
d'or.

Ayant ainsi constaté l'état général des lieux, je pris mes dispositions pour procéder

1. C'est ainsi qu'à la date où j'écrivais cette note on appelait le prince Khâ-em-Uaa.

Schâ-em-
me portât

»

0i

sarcopha

s en

bois un

stcoisième de '
ï boîte démo
apée à angle

:aient que les )
ij lisait : «Vc
t éternel, le
s donc ainsi 1
m je redoub
isitre le prit ;
reconnus que
rade posait

n avait j
to sept pouc
peds environ i
«le rocher q
»(lelacavit<
'«iersoinfu
:ere bituniinen
lle !a main,
clWeliss
^ ordre ei

a?ec lége
S^-era-i>j
% 3o p]
%tre8
 
Annotationen