e l'ai dit, identifiée à la maison sei-
q . . n ° u
hait ou hait-ka, v ~t
mais
sur le sens des mots nou1t et hâit 371
hâit et @ nouit, qui découlent de leur sens primitif.
Le mot ®| nouit sert à désigner un tombeau, le territoire de
chacune des douze heures que le soleil parcourt pendant la
nuit, une ville comme Thèbes. Le tombeau était le fief du
mort, et se composait de la maison du mort ou tombe pro-
prement dite, des terres dépendantes de la tombe et destinées
à l'entretien du mort et de ses prêtres. La tombe proprement
dite est parfois comme
gneuriale, et s'appelle
l'ensemble des biens du mort constitue un véritable domaine
identique aux domaines des vivants, et par conséquent peut
être considéré comme une jj nouit ; c'est pour cela qu'on lui
donne le nom de nouit ®, dans tant de cas, et avec l'épithète
éternel, @ ^Tl nouit zotou, domaine éternel, conces-
sion à perpétuité. Les heures de la nuit ont chacune un terri-
toire organisé de la même façon que le territoire de l'Egypte;
ce sont de vrais nomes. On conçoit que les prêtres les aient
comparées à ces domaines des grands seigneurs qui avaient
ou n'avaient pas leur village ou leur maison seigneuriale,
et qu'ils les aient appelées ®( nouit, un domaine. Enfin, on
a traduit des expressions comme l © nouit Amon,
@ Q _/W\AAA Q I 1 AWvV\
o © nouit Hâpi par la ville d'Amon, la ville de
ûIaD \\i=t
Hâpi, Diospolis, Nilopolis. Je traduirai le domaine d'Amon,
le domaine de Hâpi ; ces expressions désignent en effet non
seulement la ville de Thèbes ou celle de Nilopolis, mais le
territoire dépendant du dieu Amon et celui qui relevait du
dieu Nil. Il y a au fond de la traduction ordinaire qu'on
donne de ces mots, comme au fond de beaucoup de nos tra-
ductions, une déformation de l'idée antique. Nous sommes
les dupes de nos mots et de nos notions modernes, et nous
cherchons à les retrouver sous les mots et sous les idées
d'autrefois, au grand détriment de la vérité historique. La
traduction-ville qu'on a tirée de [ © Nouit-Amon,
q . . n ° u
hait ou hait-ka, v ~t
mais
sur le sens des mots nou1t et hâit 371
hâit et @ nouit, qui découlent de leur sens primitif.
Le mot ®| nouit sert à désigner un tombeau, le territoire de
chacune des douze heures que le soleil parcourt pendant la
nuit, une ville comme Thèbes. Le tombeau était le fief du
mort, et se composait de la maison du mort ou tombe pro-
prement dite, des terres dépendantes de la tombe et destinées
à l'entretien du mort et de ses prêtres. La tombe proprement
dite est parfois comme
gneuriale, et s'appelle
l'ensemble des biens du mort constitue un véritable domaine
identique aux domaines des vivants, et par conséquent peut
être considéré comme une jj nouit ; c'est pour cela qu'on lui
donne le nom de nouit ®, dans tant de cas, et avec l'épithète
éternel, @ ^Tl nouit zotou, domaine éternel, conces-
sion à perpétuité. Les heures de la nuit ont chacune un terri-
toire organisé de la même façon que le territoire de l'Egypte;
ce sont de vrais nomes. On conçoit que les prêtres les aient
comparées à ces domaines des grands seigneurs qui avaient
ou n'avaient pas leur village ou leur maison seigneuriale,
et qu'ils les aient appelées ®( nouit, un domaine. Enfin, on
a traduit des expressions comme l © nouit Amon,
@ Q _/W\AAA Q I 1 AWvV\
o © nouit Hâpi par la ville d'Amon, la ville de
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Hâpi, Diospolis, Nilopolis. Je traduirai le domaine d'Amon,
le domaine de Hâpi ; ces expressions désignent en effet non
seulement la ville de Thèbes ou celle de Nilopolis, mais le
territoire dépendant du dieu Amon et celui qui relevait du
dieu Nil. Il y a au fond de la traduction ordinaire qu'on
donne de ces mots, comme au fond de beaucoup de nos tra-
ductions, une déformation de l'idée antique. Nous sommes
les dupes de nos mots et de nos notions modernes, et nous
cherchons à les retrouver sous les mots et sous les idées
d'autrefois, au grand détriment de la vérité historique. La
traduction-ville qu'on a tirée de [ © Nouit-Amon,