166 la progression numérique dans l'eNNÉADE
de l'inscription ne présente plus aucun intérêt pour la ques-
tion qui nous préoccupe en ce moment.
C'est Pétamôn, lui-même, qui nous dit : « Je suis un qui
» devient deux, je suis deux qui devient quatre, je suis
)) quatre qui devient huit, je suis un après celui-là, je suis
» Khoprî dans Haît-berborou, je suis Osiris dans Khonit,
» je suis Hâpi, engendré de Phtah, je suis ce créateur Râ,
» père de Shou (bis)\ Donne-moi, donne-moi, Bélier sau-
» teur, donne-moi que nul mal n'assaille le corps de l'Osiris
» . . . Pétamôn. » Certains points sont douteux clans la tra-
duction, ce qui se rapporte à ~vwv> daîni, où je vois la forme
avec le W, équivalent de vfo, et le i °m%°, où
l'on pourrait traduire : « Je suis un en sa de lui »., qui est,
par lui-même, cette force qui maintient la vie et la puissance
des dieux. La seule question sur laquelle je veuille attirer
l'attention, c'est la progression numérique.
Il s'agissait d'identifier le mort avec l'ennéade conçue
comme formée de l'ogdoade plus un. Un qui devient deux,
c'est Rà qui a tiré de lui-même, par le procédé qu'on sait,
le couple Shou-Tafnouit. Deux qui devient quatre, c'est la
production des quatre dieux mâles qui soutiennent le monde,
Heh, Naou, Kakou, Amonou, et qui sont engendrés par la
séparation de Sibou et cle Nouit au moment où Shou sépare
le ciel et la terre qui sont la résultante cle Sibou et cle Nouit.
Quatre qui devient huit, c'est le dédoublement de ces
quatre personnages en couples, Hehou-Hehît, Naou-Naouît,
Kakou-Kakouît, Amon-Amaounît. Enfin, un qui vient après
lui, c'est-à-dire après quatre qui est huit, c'est le chef
suprême, celui qui, s'ajoutant à l'ogdoade, la transforme en
ennéade, c'est-à-dire le dieu Amonrà de Thèbes, en qui se
résument tous les dieux énumérés par la suite, Khoprî,
Osiris, Hàpi, Râ, le bélier cl'Amon et d'Osiris.
de l'inscription ne présente plus aucun intérêt pour la ques-
tion qui nous préoccupe en ce moment.
C'est Pétamôn, lui-même, qui nous dit : « Je suis un qui
» devient deux, je suis deux qui devient quatre, je suis
)) quatre qui devient huit, je suis un après celui-là, je suis
» Khoprî dans Haît-berborou, je suis Osiris dans Khonit,
» je suis Hâpi, engendré de Phtah, je suis ce créateur Râ,
» père de Shou (bis)\ Donne-moi, donne-moi, Bélier sau-
» teur, donne-moi que nul mal n'assaille le corps de l'Osiris
» . . . Pétamôn. » Certains points sont douteux clans la tra-
duction, ce qui se rapporte à ~vwv> daîni, où je vois la forme
avec le W, équivalent de vfo, et le i °m%°, où
l'on pourrait traduire : « Je suis un en sa de lui »., qui est,
par lui-même, cette force qui maintient la vie et la puissance
des dieux. La seule question sur laquelle je veuille attirer
l'attention, c'est la progression numérique.
Il s'agissait d'identifier le mort avec l'ennéade conçue
comme formée de l'ogdoade plus un. Un qui devient deux,
c'est Rà qui a tiré de lui-même, par le procédé qu'on sait,
le couple Shou-Tafnouit. Deux qui devient quatre, c'est la
production des quatre dieux mâles qui soutiennent le monde,
Heh, Naou, Kakou, Amonou, et qui sont engendrés par la
séparation de Sibou et cle Nouit au moment où Shou sépare
le ciel et la terre qui sont la résultante cle Sibou et cle Nouit.
Quatre qui devient huit, c'est le dédoublement de ces
quatre personnages en couples, Hehou-Hehît, Naou-Naouît,
Kakou-Kakouît, Amon-Amaounît. Enfin, un qui vient après
lui, c'est-à-dire après quatre qui est huit, c'est le chef
suprême, celui qui, s'ajoutant à l'ogdoade, la transforme en
ennéade, c'est-à-dire le dieu Amonrà de Thèbes, en qui se
résument tous les dieux énumérés par la suite, Khoprî,
Osiris, Hàpi, Râ, le bélier cl'Amon et d'Osiris.