LES MYSTÈRES D'OSIRIS
En Tan XIX du roi Sanouasrît (Ousirtasen) III de la
XIIe dynastie, au temps où sa Majesté remontait le Nil
pour aller réprimer les courses des Éthiopiens, en passant
par le travers d'Abydos, elle dépêcha un certain Ikharno-
frouîtou (I-cher-nofret) pour exécuter quelques travaux
d'embellissement et de restauration dans le temple d'Osiris
avec l'or rapporté de Nubie. Lorsque ce personnage les eut
terminés, il grava une belle inscription qui devait en per-
pétuer le souvenir chez les générations futures. La stèle, re-
cueillie par les ouvriers de Drovetti, fut incorporée au Musée
de Berlin en 1837-1838, puis publiée par Lepsius dans ses
Denkmàler, avec des lacunes et des fautes que l'état misé-
rable de la pierre excuse suffisamment2. M. Schâfer3, à
force d'étudier l'original, a établi un texte plus complet et
plus correct presque partout : l'importance des matières
qui y sont touchées l'a récompensé amplement de sa peine,
et il en a tiré un mémoire excellent de tout point.
Ikharnofrouîtou a eu la bonne idée d'insérer au début de
1. Publié dans la Revue critique, 1905, t. LX, p. 361-365.
2. Lepsius, Denkmàler, II, 135 h.
3. H. Schâfer, Die Mysterien des Osiris in Abydos unter Kônig Se-
sostris III, nach dein Denkstein des Oberschatsmeisters 1-cher-nofrer
im Berliner Muséum (fasc. 2 du t. IV des Untevsuchungen sur Ge-
schichte und Altertumskunde JEgyptens, publiées par Kurt Sethe).
Leipzig, J. C Hinrichs'sche Buchhandlung, 1904, in-4°, 42 pages et
une planche double.
En Tan XIX du roi Sanouasrît (Ousirtasen) III de la
XIIe dynastie, au temps où sa Majesté remontait le Nil
pour aller réprimer les courses des Éthiopiens, en passant
par le travers d'Abydos, elle dépêcha un certain Ikharno-
frouîtou (I-cher-nofret) pour exécuter quelques travaux
d'embellissement et de restauration dans le temple d'Osiris
avec l'or rapporté de Nubie. Lorsque ce personnage les eut
terminés, il grava une belle inscription qui devait en per-
pétuer le souvenir chez les générations futures. La stèle, re-
cueillie par les ouvriers de Drovetti, fut incorporée au Musée
de Berlin en 1837-1838, puis publiée par Lepsius dans ses
Denkmàler, avec des lacunes et des fautes que l'état misé-
rable de la pierre excuse suffisamment2. M. Schâfer3, à
force d'étudier l'original, a établi un texte plus complet et
plus correct presque partout : l'importance des matières
qui y sont touchées l'a récompensé amplement de sa peine,
et il en a tiré un mémoire excellent de tout point.
Ikharnofrouîtou a eu la bonne idée d'insérer au début de
1. Publié dans la Revue critique, 1905, t. LX, p. 361-365.
2. Lepsius, Denkmàler, II, 135 h.
3. H. Schâfer, Die Mysterien des Osiris in Abydos unter Kônig Se-
sostris III, nach dein Denkstein des Oberschatsmeisters 1-cher-nofrer
im Berliner Muséum (fasc. 2 du t. IV des Untevsuchungen sur Ge-
schichte und Altertumskunde JEgyptens, publiées par Kurt Sethe).
Leipzig, J. C Hinrichs'sche Buchhandlung, 1904, in-4°, 42 pages et
une planche double.