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PETITES NOTES
avec le haut du mur antique, probablement au moment où
l'on bâtit la mosquée voisine, et les arasements furent en-
terrés sous le sol de la petite place à l'angle de laquelle cette
mosquée s'élève.
Supprimant les menus détails qu'on trouvera dans le rap-
port de M. Weigall la décoration se compose comme il suit :
1° Deux tableaux, séparés par une ligne verticale qui
marque le grand axe de la chapelle. Ils montrent chacun
un dieu assis et, derrière lui, une déesse debout, qui reçoi-
vent l'hommage d'un personnage. Les têtes ont disparu,
ainsi que les légendes qui contenaient les noms.
2° L'inscription verticale, dont le haut manque, contenait
l'indication d'une restauration lill^^7 <^=> '
qui réjouira les dieux comme Râ. éternellement.
3° L'inscription horizontale, qui court sous les tableaux
le long du sol, se divise en deux légendes affrontées,
qui débutent par un commun sur le milieu de la paroi.
Elles présentent l'une et l'autre le protocole royal =J?\J^
Ç o e=s g J , et elles disent brièvement
que le souverain ainsi nommé a construit ce temple en
bonne pierre solide, comme monument de lui-même.
Les cartouches ont été déjà l'objet d'une tentative d'iden-
tification : Griffith les a considérés comme appartenant à un
quatrième Psammétique1, et, de fait, il y eut, vers le milieu
du Ve siècle, pendant la domination persane, un Psammé-
tique auquel on pourrait songer2. Toutefois, ainsi que je l'ai
déjà dit ailleurs3, la légende de ce roi nouveau est rédigée
1. Griffith, Archceological Report, 1904-1905, p. 22.
2. Diodore, XIV, 35; cf., pour les hypothèses émises à propos de ce
Psammétique, Lauth, Psametich IV bei Manetho, dans la Zcitschrift,
1869, p..53-55, et "Wiedemann, jEgyptische Geschichte, p. 696-697.
o. Un Pharaon nouveau ? dans la Reçue d'Egypte et d'Orient, 1906,
p. 47-52, reproduit dans les Ruines et Paysages d'Egypte, 2e édit.,
p. 281-289.
PETITES NOTES
avec le haut du mur antique, probablement au moment où
l'on bâtit la mosquée voisine, et les arasements furent en-
terrés sous le sol de la petite place à l'angle de laquelle cette
mosquée s'élève.
Supprimant les menus détails qu'on trouvera dans le rap-
port de M. Weigall la décoration se compose comme il suit :
1° Deux tableaux, séparés par une ligne verticale qui
marque le grand axe de la chapelle. Ils montrent chacun
un dieu assis et, derrière lui, une déesse debout, qui reçoi-
vent l'hommage d'un personnage. Les têtes ont disparu,
ainsi que les légendes qui contenaient les noms.
2° L'inscription verticale, dont le haut manque, contenait
l'indication d'une restauration lill^^7 <^=> '
qui réjouira les dieux comme Râ. éternellement.
3° L'inscription horizontale, qui court sous les tableaux
le long du sol, se divise en deux légendes affrontées,
qui débutent par un commun sur le milieu de la paroi.
Elles présentent l'une et l'autre le protocole royal =J?\J^
Ç o e=s g J , et elles disent brièvement
que le souverain ainsi nommé a construit ce temple en
bonne pierre solide, comme monument de lui-même.
Les cartouches ont été déjà l'objet d'une tentative d'iden-
tification : Griffith les a considérés comme appartenant à un
quatrième Psammétique1, et, de fait, il y eut, vers le milieu
du Ve siècle, pendant la domination persane, un Psammé-
tique auquel on pourrait songer2. Toutefois, ainsi que je l'ai
déjà dit ailleurs3, la légende de ce roi nouveau est rédigée
1. Griffith, Archceological Report, 1904-1905, p. 22.
2. Diodore, XIV, 35; cf., pour les hypothèses émises à propos de ce
Psammétique, Lauth, Psametich IV bei Manetho, dans la Zcitschrift,
1869, p..53-55, et "Wiedemann, jEgyptische Geschichte, p. 696-697.
o. Un Pharaon nouveau ? dans la Reçue d'Egypte et d'Orient, 1906,
p. 47-52, reproduit dans les Ruines et Paysages d'Egypte, 2e édit.,
p. 281-289.