96 VOYAGE
CHAPITRE XII.
ROUTE DE CALAVRITA A PATEAS.----MONT OLENOS *
OU VODI.—DESCRIPTION DE PATRAS.—-ITINÉRAIRE
JUSQU'A VOST1TZA OU EGIUM.
.IJe Calavrita à Patrâs, on compte une forte
journée de chemin , tant à cause de la distance «
que de la difficulté de la route et de la hauteur4
des montagnes qu'on est obligé de franchir. On
trouve, à quatre heures de Calavrita, le pelit
bourg de Nezero ', dans lequel il y a un khan pour
» de sa douleur et île sa tristesse, il vît, dît Plutarque,
>* sans peine s'avancer l'exécuteur. Le reconnaissant près de
» lui, sa lampe d'une main, et la coupe de poison de l'autre *
» il se releva avec peine, à cause de sa grande faiblesse, se
»> mit en son séant, et prenant la coupe de poison de l'autre»
» il demanda à l'exécuteur s'il n'avait rien entendu dire de
» ses cavaliers, et sur-tout de Lrcarias.Comme l'exécuteur
» lui dit qu'ils s'étaient presque tous sauvés, Plulopémen le
î> remercia d'un signe de tète, et le regardant avec dou-
» ceur: Tu me donnes là une bonne nouvelle,lui dit-il, nous
» ne sommesdonc pas malheureux en tout. » Le poison qu'il
but avec sérénité, ravit aux Romains l'indigne honneur de le
traîner attaché au char de triomphe des rois qu'ils avaient
subjugués. PiLtT. fie de Philopc'men.
1 ^'ezero, ville moderno.
CHAPITRE XII.
ROUTE DE CALAVRITA A PATEAS.----MONT OLENOS *
OU VODI.—DESCRIPTION DE PATRAS.—-ITINÉRAIRE
JUSQU'A VOST1TZA OU EGIUM.
.IJe Calavrita à Patrâs, on compte une forte
journée de chemin , tant à cause de la distance «
que de la difficulté de la route et de la hauteur4
des montagnes qu'on est obligé de franchir. On
trouve, à quatre heures de Calavrita, le pelit
bourg de Nezero ', dans lequel il y a un khan pour
» de sa douleur et île sa tristesse, il vît, dît Plutarque,
>* sans peine s'avancer l'exécuteur. Le reconnaissant près de
» lui, sa lampe d'une main, et la coupe de poison de l'autre *
» il se releva avec peine, à cause de sa grande faiblesse, se
»> mit en son séant, et prenant la coupe de poison de l'autre»
» il demanda à l'exécuteur s'il n'avait rien entendu dire de
» ses cavaliers, et sur-tout de Lrcarias.Comme l'exécuteur
» lui dit qu'ils s'étaient presque tous sauvés, Plulopémen le
î> remercia d'un signe de tète, et le regardant avec dou-
» ceur: Tu me donnes là une bonne nouvelle,lui dit-il, nous
» ne sommesdonc pas malheureux en tout. » Le poison qu'il
but avec sérénité, ravit aux Romains l'indigne honneur de le
traîner attaché au char de triomphe des rois qu'ils avaient
subjugués. PiLtT. fie de Philopc'men.
1 ^'ezero, ville moderno.