8o voyage davs la gbèce,
Cléombrote (i), après avoir lu le Phédon et dit adieu
au soleil^ se précipita dans la mer,pour entrer dans la
jouissance des biens de l'immortalité, tant son imagina-
tionfut émue par la lecture du chef-d'œuvre de Platon.
Mais ce qu'on peut décider d'après le relevé de la navi-
gation de son cours, c'est qu'on doit corriger les dis-
tances données par Scylax (2) et Dicéarque (3), en por-
tant à plus de cent vingt stades, au lieu de quatre-
vingts, le rapport d'Ambracie avec l'embouchure de son
fleuve dans la mer. Je ne fais qu'indiquer transitoî-
rement cette remarque, sur laquelle je reviendrai en
décrivant l'Amphilochie et le golfe Ambracique, qui
feront la matière des chapitres suivants.
(i) Cic. Tuscuî., <?««*(., lib. I.
E'iraç, ib.te yjûçe , KXsdu,SpoT6( la ' u,gpaxitims
HXcct ' é<f ' (ii|ir,Xo5 rei^60? El'ï àî^w'
Â&on &#i* flavârou xnxhv, à)Xk ID.ktwvoî
E* to «ipi ^"X^î Yp«[*[* ' àvaXE^céttsvoç.
GiJLLIHAQ.
fa) Msret £s Md.ctTÎsw Àpëpaxteç «oXtç ÉG.wî dbréj&U 3~i aies
6a>.«ff«ïlç çtt&ta. ît'. Eçi Sk ini âaJ.âffinî ***Jtfl$i Ka' X£p.uv «âXXiçcç.
Après la Molossie vient Ambracie, ville grecque éloignée de
quatre-vingts stades du golfe. Près de la mer, il 3' a un fort et
un bon port. Scylax.
(3) Àif ' Âu-êpaxiaç eî; ©ÊTTaXîav Tpiwv ô^iç Èa6' Âfieprâv. É^tt
£s n&-au;ov Xsyo'.hevov Àva-rTOv sîç 8*Xaooav ÈÇîovra.
Dic^arch, v. 4a.
D'Ambracie dans la Thessalie, la distance est de trois jour-
nées de marche : son fleuve est I'Attatus, qui se décharge dan*
Cléombrote (i), après avoir lu le Phédon et dit adieu
au soleil^ se précipita dans la mer,pour entrer dans la
jouissance des biens de l'immortalité, tant son imagina-
tionfut émue par la lecture du chef-d'œuvre de Platon.
Mais ce qu'on peut décider d'après le relevé de la navi-
gation de son cours, c'est qu'on doit corriger les dis-
tances données par Scylax (2) et Dicéarque (3), en por-
tant à plus de cent vingt stades, au lieu de quatre-
vingts, le rapport d'Ambracie avec l'embouchure de son
fleuve dans la mer. Je ne fais qu'indiquer transitoî-
rement cette remarque, sur laquelle je reviendrai en
décrivant l'Amphilochie et le golfe Ambracique, qui
feront la matière des chapitres suivants.
(i) Cic. Tuscuî., <?««*(., lib. I.
E'iraç, ib.te yjûçe , KXsdu,SpoT6( la ' u,gpaxitims
HXcct ' é<f ' (ii|ir,Xo5 rei^60? El'ï àî^w'
Â&on &#i* flavârou xnxhv, à)Xk ID.ktwvoî
E* to «ipi ^"X^î Yp«[*[* ' àvaXE^céttsvoç.
GiJLLIHAQ.
fa) Msret £s Md.ctTÎsw Àpëpaxteç «oXtç ÉG.wî dbréj&U 3~i aies
6a>.«ff«ïlç çtt&ta. ît'. Eçi Sk ini âaJ.âffinî ***Jtfl$i Ka' X£p.uv «âXXiçcç.
Après la Molossie vient Ambracie, ville grecque éloignée de
quatre-vingts stades du golfe. Près de la mer, il 3' a un fort et
un bon port. Scylax.
(3) Àif ' Âu-êpaxiaç eî; ©ÊTTaXîav Tpiwv ô^iç Èa6' Âfieprâv. É^tt
£s n&-au;ov Xsyo'.hevov Àva-rTOv sîç 8*Xaooav ÈÇîovra.
Dic^arch, v. 4a.
D'Ambracie dans la Thessalie, la distance est de trois jour-
nées de marche : son fleuve est I'Attatus, qui se décharge dan*