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https://doi.org/10.11588/diglit.938#0445
CHAPITRE LU. 44^
CHAPITRE LTX.
Route de Salonique à Pella. Cours de VEche-
dorus. Tekeli, Lapra, Barabli. Pont de
VsJxius, ou Vardar. Sarili. Tumulus répandus
dans la plaine. Lac Lydias. Arrivée à Pala-
titza, anciennement Pella, capitale du royaume
de Macédoine. Ruines de cette ville, partie
appelée Pella. Tumulus, situé sur la route
de Jenidgé ; sa description ; position de Je-
nidgé. Retour à Salonique.
La peste qui avait désolé Constantinople depuis
1814 ayant ralenti ses, ravages, M, Barbie du Bocage,
(ils aîné du géographe à qui nous devons les cartes du
Jeune Anacharsis, quitta Salonique, dans l'intention
de rechercher et de décrire les ruines de Pella.
«. Nous partîmes, dit-il, de ïhessalonique le i5
février 1817, par un temps froid, en prenant la
porte du Vardar, située au nord de la ville, et nous
suivîmes la route de Jenidgé, qui passe au pied des
collines de Pella. A droite en dehors des remparts,
sur un des flancs de la montagne qui sert d'appui à
la ville, nous prolongeâmes par sa. base un cimetière
turc hérissé de colonnes sépulchrales. Les torrents
rapides qui coulent à travers ce coteau après avoir
balayé sa surface, emportent avec leurs eaux les dé-
bris des corps en putréfaction qui, croupissant dans
une mare située près de la porte du Vardar, cau-
sent par leurs exhalaisons des épidémies aussi dange-
CHAPITRE LTX.
Route de Salonique à Pella. Cours de VEche-
dorus. Tekeli, Lapra, Barabli. Pont de
VsJxius, ou Vardar. Sarili. Tumulus répandus
dans la plaine. Lac Lydias. Arrivée à Pala-
titza, anciennement Pella, capitale du royaume
de Macédoine. Ruines de cette ville, partie
appelée Pella. Tumulus, situé sur la route
de Jenidgé ; sa description ; position de Je-
nidgé. Retour à Salonique.
La peste qui avait désolé Constantinople depuis
1814 ayant ralenti ses, ravages, M, Barbie du Bocage,
(ils aîné du géographe à qui nous devons les cartes du
Jeune Anacharsis, quitta Salonique, dans l'intention
de rechercher et de décrire les ruines de Pella.
«. Nous partîmes, dit-il, de ïhessalonique le i5
février 1817, par un temps froid, en prenant la
porte du Vardar, située au nord de la ville, et nous
suivîmes la route de Jenidgé, qui passe au pied des
collines de Pella. A droite en dehors des remparts,
sur un des flancs de la montagne qui sert d'appui à
la ville, nous prolongeâmes par sa. base un cimetière
turc hérissé de colonnes sépulchrales. Les torrents
rapides qui coulent à travers ce coteau après avoir
balayé sa surface, emportent avec leurs eaux les dé-
bris des corps en putréfaction qui, croupissant dans
une mare située près de la porte du Vardar, cau-
sent par leurs exhalaisons des épidémies aussi dange-