«HAPITHE LIV. 347
CHAPITRE LIV.
Réception, 'ressemblée des notables. Cérémonies
usitées à cette occasion. Ruines de Cêlètrum.
Etat moderne de Castoria. Description de son
lac et des environs. Icthyographie du Goulid-
nos. Restes d'Argos - Oresticum près de Crê~
pêni. Route de Castoria jusqu'au montBôra,
ou Vitzi. Opinion particulière sur les Hjper-
borèens. Cours du Vardai-Sarigul, ou Érigon.
Route de Castoria à Cailari. Ruines de Palœo-
Chori, anciennement Doberus. Commence-
ment des plaines de VÊmathie.
Néophytos, archevêque tle Castoria, qui m'avait ac-
cordé l'hospitalité, reçut, dans l'après-midi, la visite
de tous les primats grecs de la ville, avec lesquels il
me mit en rapport. C'étaient pour la plupart, comme
dans les grandes villes de la Romélie, de riches négo-
ciants qui avaient des maisonsdecommerceà Vienne,
à Leipsick, à Dresde, et dans plusieurs villes de Russie.
Les uns parlaient allemand, d'autres sclave,un petit
nombre savait l'italien, et presque tous possédaient
dans un grand degré de perfection, le grec littéral,
qui fait maintenant la base de l'éducation publique
dans les écoles de la Grèce. J'observai que ces mar-
chands, malgré les habitudes contractées à l'étranger,
se conformaient, en paraissant devant leur métropo-
CHAPITRE LIV.
Réception, 'ressemblée des notables. Cérémonies
usitées à cette occasion. Ruines de Cêlètrum.
Etat moderne de Castoria. Description de son
lac et des environs. Icthyographie du Goulid-
nos. Restes d'Argos - Oresticum près de Crê~
pêni. Route de Castoria jusqu'au montBôra,
ou Vitzi. Opinion particulière sur les Hjper-
borèens. Cours du Vardai-Sarigul, ou Érigon.
Route de Castoria à Cailari. Ruines de Palœo-
Chori, anciennement Doberus. Commence-
ment des plaines de VÊmathie.
Néophytos, archevêque tle Castoria, qui m'avait ac-
cordé l'hospitalité, reçut, dans l'après-midi, la visite
de tous les primats grecs de la ville, avec lesquels il
me mit en rapport. C'étaient pour la plupart, comme
dans les grandes villes de la Romélie, de riches négo-
ciants qui avaient des maisonsdecommerceà Vienne,
à Leipsick, à Dresde, et dans plusieurs villes de Russie.
Les uns parlaient allemand, d'autres sclave,un petit
nombre savait l'italien, et presque tous possédaient
dans un grand degré de perfection, le grec littéral,
qui fait maintenant la base de l'éducation publique
dans les écoles de la Grèce. J'observai que ces mar-
chands, malgré les habitudes contractées à l'étranger,
se conformaient, en paraissant devant leur métropo-