CHAPITRE HVI. 535
CHAPITRE LXVI.
Les Scyhpetars ^considérés sous Vinfluence de la
religion en général. Mœuïs des Mirdites la-
tins, dirigés par les missionnaires catholiques.
Administration composée de deux éphores,
ou PHnfo (princes ). Mœurs des Schjpetars
orthodoxes et mahométans. Diverses tribus al-
banaises. Comparaison.
L'aspect libre du ciel, l'action d'un air vif et pur,
(jui influent d'une manière générale et puissante sur
les peuples des montagnes, paraissent avoir donné
une organisation particulièrement énergique aux Al-
banais. Il est probable que les tribus du Caucase,
dont ils descendent en quittant leurs déserts pour
se rapprocher des Grecs et se mêler avec eux, du-
rent, en prenant de leur civilisation ce qui pouvait
améliorer leur sort, sans se laisser amollir par les
arts, gagner et se trouver dans une condition meil-
leure que celle de l'état de nature auquel ils étaient
originairement réduits (i). Il est probable qu'ils en-
trèrent alors dans la vie sociale, en adoptant la tbéo-
(i) L'homme gagne, en s éloignant de l'état de nature, non
seulement sous le rapport des commodités et du bonheur de la
vie, mais encore sous celui de la longévité. Je pourrais citer à
l'appui de mon assertion des tableaux, mais l'espace d'un voyage
n'admet ces sortes de cadastres que quand on manque de maté-
riaux d'un ordre supérieur.
CHAPITRE LXVI.
Les Scyhpetars ^considérés sous Vinfluence de la
religion en général. Mœuïs des Mirdites la-
tins, dirigés par les missionnaires catholiques.
Administration composée de deux éphores,
ou PHnfo (princes ). Mœurs des Schjpetars
orthodoxes et mahométans. Diverses tribus al-
banaises. Comparaison.
L'aspect libre du ciel, l'action d'un air vif et pur,
(jui influent d'une manière générale et puissante sur
les peuples des montagnes, paraissent avoir donné
une organisation particulièrement énergique aux Al-
banais. Il est probable que les tribus du Caucase,
dont ils descendent en quittant leurs déserts pour
se rapprocher des Grecs et se mêler avec eux, du-
rent, en prenant de leur civilisation ce qui pouvait
améliorer leur sort, sans se laisser amollir par les
arts, gagner et se trouver dans une condition meil-
leure que celle de l'état de nature auquel ils étaient
originairement réduits (i). Il est probable qu'ils en-
trèrent alors dans la vie sociale, en adoptant la tbéo-
(i) L'homme gagne, en s éloignant de l'état de nature, non
seulement sous le rapport des commodités et du bonheur de la
vie, mais encore sous celui de la longévité. Je pourrais citer à
l'appui de mon assertion des tableaux, mais l'espace d'un voyage
n'admet ces sortes de cadastres que quand on manque de maté-
riaux d'un ordre supérieur.