CHAPITRE ï, XIX. 505
mentables, durent jusqu'au moment des funérailles,
qu'on célèbre suivant les rites religieux du culte au-
quel le Scythe des montagnes appartenait.
CHAPITRE LXIX.
Diététique, habitudes, travaux et longévité des
Schjpetars, dans la -vie privée.
Le Schypetar est généralement sobre ; et cette qua-
lité, imposée par la nécessité aux tribus qui habitent
des montagnes stériles, devient chez les Mirdites et
les Toxides établis dans les vallées fertiles de la
moyenne Albanie, la conséquence de leur aversion
pour l'agriculture, et du goût dominant qu'ils ont
pour le métier des armes (ï). Un morceau de pain
de maïs, du fromage, des olives, des oignons, rare-
ment de la viande; voilà la nourriture du peuple,
que les gens riches varient parfois du produit de
leur chasse, et de quelques pâtisseries enduites de
miel. Comme les femmes et les chrétiens attachés aux
tchiftliks sont les seuls qui s'adonnent à la culture,
on ne sème guère que la quantité de grains néces-
saire aux besoins de la vie. Le jardinage est pres-
(i) A la guerre, ils ne mangeât, comme les Grecs le faisaient,
que de l'ail et du fromage.
Kpâvsu? fxvrv.Xayu.ïvGç
TupGÛ TE *«ï XpO(*ftÛtùV.
Comédie de la Paix (chœur) , v. 112Û et seq.
mentables, durent jusqu'au moment des funérailles,
qu'on célèbre suivant les rites religieux du culte au-
quel le Scythe des montagnes appartenait.
CHAPITRE LXIX.
Diététique, habitudes, travaux et longévité des
Schjpetars, dans la -vie privée.
Le Schypetar est généralement sobre ; et cette qua-
lité, imposée par la nécessité aux tribus qui habitent
des montagnes stériles, devient chez les Mirdites et
les Toxides établis dans les vallées fertiles de la
moyenne Albanie, la conséquence de leur aversion
pour l'agriculture, et du goût dominant qu'ils ont
pour le métier des armes (ï). Un morceau de pain
de maïs, du fromage, des olives, des oignons, rare-
ment de la viande; voilà la nourriture du peuple,
que les gens riches varient parfois du produit de
leur chasse, et de quelques pâtisseries enduites de
miel. Comme les femmes et les chrétiens attachés aux
tchiftliks sont les seuls qui s'adonnent à la culture,
on ne sème guère que la quantité de grains néces-
saire aux besoins de la vie. Le jardinage est pres-
(i) A la guerre, ils ne mangeât, comme les Grecs le faisaient,
que de l'ail et du fromage.
Kpâvsu? fxvrv.Xayu.ïvGç
TupGÛ TE *«ï XpO(*ftÛtùV.
Comédie de la Paix (chœur) , v. 112Û et seq.