224 VOYAGE DANS LA GRECE,
dit de positif au sujet de ses trois sources séparées; et le
distinguant judicieusement de l'Inachus Argien, il trace
son cours entre l'Amphilochie et l'Acarnanie, où il se
perd dans le sein Ambracique. En élaguant la brode-
rie poétique, on retrouvé, comme je vais le démontrer,
que l'Inachus d'Epire appartient au Pinde, aux Lac-
monsetàla Perrhébie, comme on a déjà vu par l'indi-
cation de son embouchure, qu'il traverse l'Amphilochie
et l'Acarnanie, si, d'après les probabilités, l'Arta fit
autrefois partie de cette province. Je prouverai éga-
lement, Strabon à la main, que son origine im-
muable est voisine des sources de l'hante, ou iEas
(Ùaç), qui est l'Aoùs des Romains et la Voïoussa
des modernes (i). Enfin à l'aide des auteurs anciens,
toujours vrais dans l'indication des faits, je rétablirai
un des points de la géographie qui a été le plus étran-
gement défiguré jusqu'à présent sur les cartes con-
nues avant celle du capitaine Palma, auquel j'ai com-
muniqué, en 1807, mes relevés de l'origine des
fleuves qui descendent du Pinde (a).
(i) Ce fleuve a porté tant de noms différents, qu'il est à pro-
pos d'indiquer ceux que je n'ai pas fait connaître. Ainsi Ptoîéméf
l'appelle Aûwç; Hécatée, sEas et Aia;, ainsi que Pline, Ovide et
Meta. Plutarque le nomme Àvto; ; Appien, Àî.wps; ; Vib., JUiç;
D. Niger, Pyrgo; Barlet, Favissa.....
(2) Ce fut en 1807 que je communiquai à M. Palma mes iti-
néraires de Janina à Castoria, cetfx de la vallée du Caramoura-
tadèz -, etc., dont il fit usage pour composer sa carte de la Tur-
quie' en deux feuilles, imprimée à Trieste. Depuis ce temps,
j'avais remis à G. V... un pli contenant d'autres détails, qui
n'est jamais parvenu à son adresse. • •
dit de positif au sujet de ses trois sources séparées; et le
distinguant judicieusement de l'Inachus Argien, il trace
son cours entre l'Amphilochie et l'Acarnanie, où il se
perd dans le sein Ambracique. En élaguant la brode-
rie poétique, on retrouvé, comme je vais le démontrer,
que l'Inachus d'Epire appartient au Pinde, aux Lac-
monsetàla Perrhébie, comme on a déjà vu par l'indi-
cation de son embouchure, qu'il traverse l'Amphilochie
et l'Acarnanie, si, d'après les probabilités, l'Arta fit
autrefois partie de cette province. Je prouverai éga-
lement, Strabon à la main, que son origine im-
muable est voisine des sources de l'hante, ou iEas
(Ùaç), qui est l'Aoùs des Romains et la Voïoussa
des modernes (i). Enfin à l'aide des auteurs anciens,
toujours vrais dans l'indication des faits, je rétablirai
un des points de la géographie qui a été le plus étran-
gement défiguré jusqu'à présent sur les cartes con-
nues avant celle du capitaine Palma, auquel j'ai com-
muniqué, en 1807, mes relevés de l'origine des
fleuves qui descendent du Pinde (a).
(i) Ce fleuve a porté tant de noms différents, qu'il est à pro-
pos d'indiquer ceux que je n'ai pas fait connaître. Ainsi Ptoîéméf
l'appelle Aûwç; Hécatée, sEas et Aia;, ainsi que Pline, Ovide et
Meta. Plutarque le nomme Àvto; ; Appien, Àî.wps; ; Vib., JUiç;
D. Niger, Pyrgo; Barlet, Favissa.....
(2) Ce fut en 1807 que je communiquai à M. Palma mes iti-
néraires de Janina à Castoria, cetfx de la vallée du Caramoura-
tadèz -, etc., dont il fit usage pour composer sa carte de la Tur-
quie' en deux feuilles, imprimée à Trieste. Depuis ce temps,
j'avais remis à G. V... un pli contenant d'autres détails, qui
n'est jamais parvenu à son adresse. • •