CHAPITRE XIV. 2^5
gent les ruisseaux. Le tamarisc, le saule ( salix pen-
tandria), le saule hélix, le saule de Babylone, l'ithya
ou amérina , sont également des arbres propres aux
terrains humides, ainsi que le sumac ou vinaigrier,
connu dans le commerce. Le sureau, peu répandu
dans l'Attique, se voit de toutes parts dans l'Épire.
L'osier, la viorne, sont particuliers à certaines con-
trées , ainsi que le buis, qu'on ne trouve qu'aux som-
mets du Pinde, ou sur les flancs de l'Acrocéraune,
du côté d'Avlone. Le troëne (ligustrum vulgare),
l'aubépine, le poirier à feuilles d'olivier sauvage
( pyrus salicîfolia), les alisiers et l'azerolier (i) ( mes-
pilus orïentalis), abondent dans toutes les vallées. Le
prunier des bois, le cochène, le merisier à fruit
noir, l'épine noire, l'épine vinette, sont cantonnés.
Les vignes sauvages couvrent de leurs longues drape-
ries les flancs du Macrinoros et les rives de l'Aréthon-
et dans les forêts elles forment, en se mariant aux
arbres, des nefs de verdure impénétrables aux rayons
du soleil. Sur les montagnes et dans les bruyères, le
jasmin jaune est confondu parmi les plantes vidgaires.
Enfin le câprier s'attache de toutes parts aux rochers
ou aux ruines des villes renversées, et la réglisse,
dont on ne tire aucun parti, abonde dans les gorges
de la Gassiopie. Je pourrais encore grossir celte no-
(i) Ces alisiers (Kpàraiycç) sont : i° Cratœgus foliis ovatis,
insecjualiter serrans subtus tomentosis; a Cratœgus foliis cor-
datis septangulis, lobis ïnfimis devarïcatis; 3° Cratœgus malifo-
lio, cortice scabro, fructu magno luteo pyriformi; 4° Cratœgus
foliis oblon go -ovatis, serratis, utrinque vireutibus.
gent les ruisseaux. Le tamarisc, le saule ( salix pen-
tandria), le saule hélix, le saule de Babylone, l'ithya
ou amérina , sont également des arbres propres aux
terrains humides, ainsi que le sumac ou vinaigrier,
connu dans le commerce. Le sureau, peu répandu
dans l'Attique, se voit de toutes parts dans l'Épire.
L'osier, la viorne, sont particuliers à certaines con-
trées , ainsi que le buis, qu'on ne trouve qu'aux som-
mets du Pinde, ou sur les flancs de l'Acrocéraune,
du côté d'Avlone. Le troëne (ligustrum vulgare),
l'aubépine, le poirier à feuilles d'olivier sauvage
( pyrus salicîfolia), les alisiers et l'azerolier (i) ( mes-
pilus orïentalis), abondent dans toutes les vallées. Le
prunier des bois, le cochène, le merisier à fruit
noir, l'épine noire, l'épine vinette, sont cantonnés.
Les vignes sauvages couvrent de leurs longues drape-
ries les flancs du Macrinoros et les rives de l'Aréthon-
et dans les forêts elles forment, en se mariant aux
arbres, des nefs de verdure impénétrables aux rayons
du soleil. Sur les montagnes et dans les bruyères, le
jasmin jaune est confondu parmi les plantes vidgaires.
Enfin le câprier s'attache de toutes parts aux rochers
ou aux ruines des villes renversées, et la réglisse,
dont on ne tire aucun parti, abonde dans les gorges
de la Gassiopie. Je pourrais encore grossir celte no-
(i) Ces alisiers (Kpàraiycç) sont : i° Cratœgus foliis ovatis,
insecjualiter serrans subtus tomentosis; a Cratœgus foliis cor-
datis septangulis, lobis ïnfimis devarïcatis; 3° Cratœgus malifo-
lio, cortice scabro, fructu magno luteo pyriformi; 4° Cratœgus
foliis oblon go -ovatis, serratis, utrinque vireutibus.