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Revue archéologique — Ser. 3: 15.1890

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Carton, Louis: Nécropoles Païennes de Bulla Regia
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https://doi.org/10.11588/diglit.70327#0034

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REVUE ARCHÉOLOGIQUE

l'ouvrier à l'aide de la pulpe des doigts, et disposés soit en S, soit
en cercle, soit en 8, soit aussi, et c'est la disposition la plus fré-
quente, en croix de Saint-André.





Fig. 10.

Sur l'une d'elles, un ouvrier a eu la fantaisie de graver au
poinçon, dans l'argile, avant la cuisson, une figure exécutée assez
grossièrement (pl. II, fig. 11).
Les tuiles sont appuyées, deux à deux, les unes sur les autres
de façon à former toit. Le rebord est presque toujours dirigé en
dehors, rarement en dedans. Cette différence de position nous
donne à penser que le but de ce rebord était moins d'empêcher la
pénétration de l'eau, de la terre à l'intérieur du sarcophage,
que de rendre plus facile le maniement de la tuile.
Aux deux extrémités du toit ainsi formé, on plaçait une tuile
intacte, le rebord tourné à l'extérieur, ou un fragment quelconque
de vase. A l'intérieur était le mobilier funéraire et les cendres.
Ces tuiles sont, en général, au nombre de 6, 8, 10, par sarco-
phage, et disposées de façon à former avec le sol un prisme trian-
gulaire.
Les exceptions à cette règle sont très rares. Nous avons ren-
contré une de ces tombes en tuiles, d'un type un peu différent,
dans un état remarquable de conservation. Les tuiles, de dimen-
 
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