RECHERCHES SUR L'ORGUE HYDRAULIQUE 87
de nos orgues modernes. A l'extrémité de cette planchette est
attachée une corde en nerf K qui, par son autre extrémité, est
attachée à un ressort en corne L, lequel maintient la planchette
dans une position telle que la partie pleine se trouve entre l'ou-
verture de la chambre d'air et celle du faux-registre ou glosso-
come, en sorte que ces deux ouvertures sont bouchées. Mainte-
nant, si on appuye l'extrémité du mécanisme articulé M, c'est-à-
dire la touche, qui commande cette planchette, celle-ci glisse
vers le fond et le trou dont elle est munie se place juste en face
de ceux de la chambre d'air F et du faux-registre ou glossocomeH,
et laisse passer l'air, comprimé par l'eau, qui se trouve dans le
pnigeus et dans la chambre d'air, dans le tuyau, qu'il fait ainsi
sonner tant que le doigt reste sur la touche. Si on enlève le doigt,
la planchette, attirée par le ressort, reprend sa première posi-
tion et bouche de nouveau ces trous, ce qui empêche l'air de
passer et fait par conséquent cesser le son.
Quant au corps de pompe, qui est remplacé dans les orgues
modernes par un soufflet, sa description est très claire. Un pis-
ton N glisse dans un cylindre O et aspire l'air par un trou qui
se trouve dans le haut de ce cylindre. Ce trou est muni d'une
soupape, qui s'ouvre quand le piston descend, et se referme
quand il remonte. Ce piston est commandé par un levier arti-
culé P. Il refoule l'air dans le pnigeus. J'ai, dans le dessin de ce
plan, comblé la lacune que je signale plus haut, et qui consiste
en une petite soupape Q, qui s'ouvre quand le piston refoule l'air
dans le pnigeus, et se referme quand il descend, afin de ne pas
reprendre cet air.
Dans sa description, Héron d'Alexandrie néglige aussi de dire
comment les tuyaux sont maintenus sur leurs glossocomes, j'ai
comblé aussi cette lacune en me conformant et à la description
de Vitruve et aux diverses représentations de l'orgue hydrau-
lique. Ce sont deux montants R avec une tringle S, qui main-
tient les tuyaux à l'aide de petits crochets. Il se pourrait cepen-
dant que les glossocomes eussent été faits de telle façon que les
tuyaux s'y emboîtassent comme dans des sortes d'étuis, — étui
de nos orgues modernes. A l'extrémité de cette planchette est
attachée une corde en nerf K qui, par son autre extrémité, est
attachée à un ressort en corne L, lequel maintient la planchette
dans une position telle que la partie pleine se trouve entre l'ou-
verture de la chambre d'air et celle du faux-registre ou glosso-
come, en sorte que ces deux ouvertures sont bouchées. Mainte-
nant, si on appuye l'extrémité du mécanisme articulé M, c'est-à-
dire la touche, qui commande cette planchette, celle-ci glisse
vers le fond et le trou dont elle est munie se place juste en face
de ceux de la chambre d'air F et du faux-registre ou glossocomeH,
et laisse passer l'air, comprimé par l'eau, qui se trouve dans le
pnigeus et dans la chambre d'air, dans le tuyau, qu'il fait ainsi
sonner tant que le doigt reste sur la touche. Si on enlève le doigt,
la planchette, attirée par le ressort, reprend sa première posi-
tion et bouche de nouveau ces trous, ce qui empêche l'air de
passer et fait par conséquent cesser le son.
Quant au corps de pompe, qui est remplacé dans les orgues
modernes par un soufflet, sa description est très claire. Un pis-
ton N glisse dans un cylindre O et aspire l'air par un trou qui
se trouve dans le haut de ce cylindre. Ce trou est muni d'une
soupape, qui s'ouvre quand le piston descend, et se referme
quand il remonte. Ce piston est commandé par un levier arti-
culé P. Il refoule l'air dans le pnigeus. J'ai, dans le dessin de ce
plan, comblé la lacune que je signale plus haut, et qui consiste
en une petite soupape Q, qui s'ouvre quand le piston refoule l'air
dans le pnigeus, et se referme quand il descend, afin de ne pas
reprendre cet air.
Dans sa description, Héron d'Alexandrie néglige aussi de dire
comment les tuyaux sont maintenus sur leurs glossocomes, j'ai
comblé aussi cette lacune en me conformant et à la description
de Vitruve et aux diverses représentations de l'orgue hydrau-
lique. Ce sont deux montants R avec une tringle S, qui main-
tient les tuyaux à l'aide de petits crochets. Il se pourrait cepen-
dant que les glossocomes eussent été faits de telle façon que les
tuyaux s'y emboîtassent comme dans des sortes d'étuis, — étui