ANNEAUX ET CACHETS DE L'ÉPOQUE MÉROVINGIENNE 331
nier cas, les initiales de la personne pour laquelle l'anneau avait
été fabriqué : nous aurions ainsi un nouvel exemple de l'emploi
de l'initiale du nom pour la souscription aux actes, déjà signalé
sur plusieurs de nos bagues sigillaires %
CXXII
AUTRE ANNEAU DE VERRIÈRES (AUBE) AVEC MONOGRAMME INEXPLIQUÉ2.
Ce bijou, en bronze, inédit, provient, du cimetière de
Verrières (Aube). Il renfermait encore, lorsqu'il a été décou-
vert, l'os du doigt de la personne qui le portait. On y voit des
traces de dorure.
La baguette est tellement déformée, qu'il est impossible d'en
déterminer exactement l'ouverture : on peut néanmoins constater
qu'elle ne devait guère dépasser 18 millimètres : sa hauteur est
de 10 millimètres près du chaton, où elle présente des orne-
ments en zigzags grossièrement gravés, avec un trait en
bordure.
Le chaton, pris dans la masse, est un carré irrégulier, de
10 millimètres de haut sur 9 de large, sur lequel on voit, tracés
d'une main inhabile, des caractères indéchiffrables, qui peut-
être n'ont aucune signification et étaient simplement destinés
à assurer le secret de la correspondance.
1. Voir ci-dessus, les n°s XXVII, XCVII et peut-être XCVIII, des présentes
Études.
2. D'après des dessins de M. Louis Leclert.
nier cas, les initiales de la personne pour laquelle l'anneau avait
été fabriqué : nous aurions ainsi un nouvel exemple de l'emploi
de l'initiale du nom pour la souscription aux actes, déjà signalé
sur plusieurs de nos bagues sigillaires %
CXXII
AUTRE ANNEAU DE VERRIÈRES (AUBE) AVEC MONOGRAMME INEXPLIQUÉ2.
Ce bijou, en bronze, inédit, provient, du cimetière de
Verrières (Aube). Il renfermait encore, lorsqu'il a été décou-
vert, l'os du doigt de la personne qui le portait. On y voit des
traces de dorure.
La baguette est tellement déformée, qu'il est impossible d'en
déterminer exactement l'ouverture : on peut néanmoins constater
qu'elle ne devait guère dépasser 18 millimètres : sa hauteur est
de 10 millimètres près du chaton, où elle présente des orne-
ments en zigzags grossièrement gravés, avec un trait en
bordure.
Le chaton, pris dans la masse, est un carré irrégulier, de
10 millimètres de haut sur 9 de large, sur lequel on voit, tracés
d'une main inhabile, des caractères indéchiffrables, qui peut-
être n'ont aucune signification et étaient simplement destinés
à assurer le secret de la correspondance.
1. Voir ci-dessus, les n°s XXVII, XCVII et peut-être XCVIII, des présentes
Études.
2. D'après des dessins de M. Louis Leclert.