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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 19.1897

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Nr. 3-4
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Thureau-Dangin, François: Le culte des rois dans la période prébabylonienne
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https://doi.org/10.11588/diglit.12159#0196

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186

LE CULTE DES ROIS

exposée dans la vitrine qui contient un choix des tablettes provenant de l'avant-dernière

4 gir-lam, 3 qa-giè-ma\

statue de Gimil-Sin, temple de Ningirsou;

4 gir-lam, 3 qa-gis-ma,

statue de Gimil-Sin, temple de Baou;

4 gir-lam, 3 qa-gis-ma,

temple de Gimil-Sin.

Offrandes (?) de la néoménie et du quinzième jour,
mois d'Ab2,

année qui a suivi celle où Gimil-Sin a construit
le mur de l'ouest (appelé) « muriq Tidnim3 ».

Il est très remarquable que. ce texte qui mentionne des statues et un temple de
Gimil-Sin soit daté de la quatrième avant-dernière année du règne de Gimil-Sin (cf. ma
note sur la chronologie de la seconde dynastie d'Our, dans la Revue sémitique, n° de
janvier 1897, p. 72 et suiv.). Gimil-Sin avait donc, de son vivant, un temple à Shir-
pourla : dans ce temple et dans les deux principaux temples de la cité (celui de Nin-
girsou et celui de Baou) se trouvaient des statues du roi auxquelles des offrandes
régulières étaient présentées comme aux statues des dieux. On voit assez de quelle
importance est un pareil fait : c'est la première preuve qu'on ait d'un culte divin rendu
aux rois de leur vivant. On s'explique dès lors la présence du déterminatif divin devant
certains noms royaux : (ilu) Gimil-Sin signifie réellement « le dieu Gimil-Sin » : le roi
était considéré comme un dieu dans toute l'acception du terme.

Il est à remarquer que ce déterminatif divin, qu'on voit disparaître avec la première
dynastie babylonienne, est absent dans les protocoles des plus anciens rois : il n'apparaît

1. Goudea (st. G, col. V, 20, 21) mentionne des gir-lam et des fyu-gis-ma parmi les offrandes qu'il fait
annuellement à la déesse Baou. Ces termes sont obscurs.

2. Le mois de su-kul n'était pas à cette époque (comme plus tard à Babylone ou à Ninive) le quatrième
mois de l'année, mais le cinquième. Ceci résulte d'une tablette inédite du Musée de Constantinople (n° 737),

qui énumère les mois dans l'ordre suivant : ..... gud-du-ne-sar-sar, ezen-(dingir-)Ne-dar, su-kul, zib-ku,

ezen-(dingir-)Dumu-zi, etc. Il s'ensuit que, dans la liste des noms de mois que j'ai donnée (Journal asiatique,
mars-avril 1896, p. 339), les places des mois de su-kul et esen-(dingir-)Ne-dar doivent être interverties.

3. La formule est ici plus complète qu'elle n'est généralement. Le nom de ce mur est intéressant : il si-
gnifie « qui éloigne Tidnu ». Tidnou désigne les pays de l'Ouest (cf. // R., 50, 58 c-d, et Goudea, B, VI, 13).

campagne de fouilles de Telloh.

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