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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 19.1897

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Nr. 1-2
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Beauvisage, Georges E... Ch...: Recherches sur quelques bois pharaoniques
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Gardiner, Alan H.: Notes on some stelae
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https://doi.org/10.11588/diglit.12159#0091

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NOTES ON SOME STEL/E

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Dans le bassin du Nil, il compte, d'après le Dr G. Schweinfurth1 parmi les
espèces importantes de la région des forêts (Waldgebiet), limitée au Nord par un
angle rentrant dont le sommet serait à Gondokoro et dont les deux côtés abouti-
raient l'un au N.-O. à El-Obeid, l'autre au N.-E à Massaoua. Il est bien permis
de supposer que c'est ce même Ébénier qui jadis se rencontrait en abondance dans
l'île de Méroé (Strabon) et pouvait encore se rencontrer, quoique rarement, jusqu'à
Syène (Pline).

En Europe, il est connu sous le nom « d'Ébène du Sénégal » ; son bois est
« inférieur au véritable bois d'Ébène (Diospyros Ebenum) parce qu'il est moins
noir et présente quelques fibres blanchâtres2 ». Ce bois est nommé Ghelembann
par les nègres du Sénégal et employé pour la confection des meubles : il se polit
facilement et garde le poli3.

En Egypte, le Dalbergia melanoxylon est parfois cultivé dans les jardins
d'Alexandrie et du Caire; on l'y nomme en arabe abnous ou babanous\ noms
assurément dérivés de Habni m v\ \, comme eêevo? et ebenus.

Un texte cité par M. Loret, et emprunté au Rituel de l'embaumement, pres-
crit l'eau do gomme de Habni pour fixer certains objets sur les bandelettes. Or,
je ne saurais affirmer que le Dalbergia melanoxylon produise de la gomme,
mais cela n'a rien d'invraisemblable, sachant que c'est le cas d'autres espèces du
même genre, telles que D. paniculaia do l'Inde3.

De tout ce qui précède on peut conclure que :

1° Les anciens Égyptiens ont employé le bois de Dalbergia melanoxylon ;
2° C'était probablement cet arbre et ce bois qu'ils appelaient Habni, et auquel
nous pouvons rapporter l'Ébène d'Ethiopie.

NOTES ON SOME STEL.E

13 y

Alan H. Gardiner

The papers of Devéria, winch passed after his death into the possession of the
Louvre, contain a large number of squeezes and photographs of stelse and other inscrip-
tions. By the kindness of M. Pierret, I have been enabled to study them, and to make
use of them for the foliowing notes.

1. Pflanzen-geographische Skizze des gesammten Nil-Gebiets... (in a. Petermann's Mittheilungen, 1868,
p. 162)

2. Guii.lemin, Perrotet et a. Richard, loc. cit.

3. De Lanessan, Plantes utiles des colonies françaises, p. 341.

4. Ascherson et Schweinfurth, Illustr. Flor. Égypt. (in Mém. Institut égyptien, 11,1889, p. 70).

5. De Lanessan, loc. cit., p. 590.
 
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