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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 19.1897

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Nr. 1-2
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Scheil, Jean-Vincent: Correspondance de Hammurabi, roi de Babylone avec Sinidinnam, roi de Larsa: où il est question de Codorlahomor
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Scheil, Jean-Vincent: Notes d'épigraphie et d'archéologie assyriennes, [6]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12159#0050

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44

NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES

TRADUCTION

A Sinidinnam Hammurabi : Au sujet des serviteurs qui t'ont résisté clans l'ac-
complissement de leur besogne, tune dois pas leur imposer n'importe quelle corvée;
qu'on leur fasse faire ce qu'ils doivent faire, et ensuite, retire-les de sous la puissance
de celui qui les a amenés.

Certes, aucun de ces trois documents n'est banal, et il est à souhaiter qu'on trouve
bientôt la suite de la Correspondance du roi Hammurabi chez son correspondant de
Larsa-Senkereh. — Au même lot du Musée de Constantinople appartenaient trois
autres pièces, de nature surtout juridique. L'une d'elles porte, seule, une suscription
historique, bien que toutes soient de la même époque (Iro dynastie), comme on en peut
juger par le caractère de l'écriture. La date dont nous parlons se lit :

XXIV. Un document assyrien de l'époque du roi Assur-uballit (vers 1400). —
Il n'est pas désagréable de rencontrer un document assyrien de l'époque du roi
Assur-uballit. Les briques des patésis Samsi-Rammân et Irisum ne contiennent que
quelques lignes, et le seul texte un peu long, antérieur à celui de Rammân-nirâri I,
était la lettre d'Assur-ubailit au roi Aménophis IV (Tell el-Amarna, Winckler-Abel,
n° 9). Celui que je publie ci-après, et qui mentionne ce même roi d'Assyrie, provient de
Qal'at-Chergat, est gravé sur une tablette de pierre mesurant 0.15 de côté, et comprend,
séparées par des traits, 18 lignes d'écriture sur chaque face1.

L'écriture de la tablette n'a rien de commun avec les formes complexes, recherchées,
déjà archaïsantes plutôt qu'archaïques cle l'inscription de Rammân-nirâri Ier, mais se
compose des formes les plus simples dites cursives assyriennes, mêlées aux formes les
plus simples babyloniennes. Ce dernier élément se retrouve dans les signes SU, RAB,
TU, LI, SU, SIG (pareil au signe KIN), UK, SAR. Des signes bien diacritiques
comme celui de libbu « cœur », DI, Kl, RU-SUB, etc., sont proprement assyriens.
Dans l'ensemble on peut constater une certaine analogie avec la lettre d'Assur-uballit :

1. Je le tiens de mon frère, le P. S. Scheil, O. P., qui réside à Mossoul, et à qui, j'espère, l'assyriologie
devra encore d'autres services.

« Année où Sumandis (ou Kumandis) ne prit pas Nisin. »

NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES

PAR

V. Scheil, O. P.
 
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