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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 19.1897

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Nr. 1-2
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Blochet, Edgar: L' epenthèse en perse cunéiforme
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Beauvisage, Georges E... Ch...: Recherches sur quelques bois pharaoniques
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https://doi.org/10.11588/diglit.12159#0085

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RECHERCHES SUR QUELQUES BOIS PHARAONIQUES

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yavaush », les transcriptions grecques sont Aapeîoç, la plus usitée, et AapsiaToç, connue
par Xénophon. Cette dernière forme est, â très peu de chose près, identique au perse,
elle est pour Aapeyafoç, le y et le digamma étant tombés. On remarquera qu'ici encore
à la syllabe -ra- du perse devant y, le médique répond par -ri- et le grec par -ps-, ce
qui peut faire croire à une forme Dâra(i)yaoush.

Fravarti, nom d'un imposteur contre lequel lutta Darius, est en médique try fc:y^y
t-Ty>- ^~<yy Pirruvartis, en grec J>pae5pTr)ç. On voit que la syllabe -/'a- du perse

devant v devient -ru- en médique. Un v étant tombé en grec, il est difficile de dire si
Yo appartient à la transcription de la syllabe -ra- du perse, en tout cas le nom devait
être Fra{u)varti.

Le même phénomène se produit dans le perse Tàrava, médique %.^TI*~~
Tar-ra-u-ua, transcrivant une forme perse Tàra(u)va.

On pourra objecter à ce qui précède que dans certains cas, le méclique transcrit ou
paraît transcrire les voyelles perses sans règle apparente, que Gaubruva devient
Goparva; Bâkhtris, Baikturris ou Baksis, C'est chose indiscutable, mais le nombre
des exemples donnés plus haut, appuyés de l'autorité du grec, prouvent que leur con-
cordance n'est pas simplement un effet du hasard, et que le médique a marqué clans sa
transcription des noms propres perses des épenthèses que le perse dédaignait de
noter.

RECHERCHES SUR QUELQUES BOIS PHARAONIQUES

PAR

Le Dr Georges Beauvisage

Agrégé, chargé du cours de Botanique à la Faculté de Médecine de Lyon.

II

LE BOIS D'ÉBÈNE

On sait que les anciens Égyptiens connaissaient et employaient à une époque très
reculée le bois d'Ébène ; il serait superflu cle refaire ici l'historique de cette question
qui a été traitée, il y a douze ans, dans ce Recueil*, par M.Victor Loret, d'une manière
trop complète pour qu'il soit utile d'y revenir. Mais il reste à savoir de quel arbre

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ou de quels arbres provenait ce bois d'Ébène, Habni m J ^. Aucun bota-
niste ne s'étant, à ma connaissance, occupé cle cette détermination, j'ai cru pouvoir
la tenter d'après les matériaux que j'avais sous la main.

On donne le nom de bois d'Ébène à des bois plus ou moins noirs provenant
d'arbres assez nombreux, assez différents les uns des autres et originaires cle contrées

1. t. vi, p. 125-130.
 
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