210
INSCRIPTIONS DE LA REINE HATSHEPSOU
une allusion au pouvoir cle Cette déesse avait le don de faire croître, de rajeunir.
Dans le rituel d'Abydos1, en parlant de la déesse symbolisée par un voile vert dont on
recouvre la statue du dieu, il est dit : <=> □ « Elle le fait
MMM lÛjJ § I U llilll
croître comme des fleurs. » Dans le passage en question, je traduirais : « Elle se rajeunit,
Uat't celle qui est en Horus (lui donne) sa vaillance. »
L. 4. Au milieu, et tout en bas, | a| | 1.
L. 7. En haut, (j t\-^- (1^.
L. 10. oZ?z! ^7 ! □% . . • « Tous les pays en grand nombre. Tu
frappes de ta lance, ou de ton glaive. » La correction me paraît confirmer l'idée que j'ai
émise en note, c'est que ^ n'est pas le peuple des Tehennou, mais un mot signifiant
une arme. Les représentations du mythe d'Horus (pl. X) indiqueraient plutôt une lance.
Plus bas, Hl^l^^^j!^ ^ ^
L. 11. ffi ^^O^^ (( Tes grands des Retennou recoi-
vent tes coups, suivant la manière de ton père (comme du temps cle ton père), tes tributs
\s. « prisonniers de ta vaillance tu con-
—rrXs- ci N I c-— ■ $
duis ». ^
L. 12. V\ \A T T T <=> © « des hommes par milliers dans les temples,
du roi Amon »
L. 13. '
tu présentes des offrandes à Thôbes, sur l'escalier
X. cF " /\WW\ MWV\ _Zj^^ 1 O /\ A/VWV\ Jl Slil ^WWVv AWN^A h /I t0' I /VWvVi
« ... les dieux d'années, ils te comblent de vie et de pureté,
ils t'accordent leurs louanges, car ils ont mis dans leur cœur de distinguer le descen-
dant (litt. : « l'œuf ») qu'ils ont créé. » Je ferai remarquer la forme du pronom
féminin singulier. Cette forme se retrouve souvent à Déir el-Bahari (pl. XVII et
passim). Jusqu'à présent j'ai décomposé cette forme , par exemple cette exprès-
gj M/W\A g) /WWV\ AAAMA /WV\AA
sion (pl. XVIII) IN s=>, je l'ai rendue par y ¥\ le étant le régime
direct toi, et Fwwm avec l'omission habituelle du pronom de la première personne ou
( étant l'indication du sujet du verbe au futur ou au passé. Mais la phrase de l'inscrip-
tion du Voyage me prouve que la forme du pronom féminin régime direct est ^^2.
AA/WNA o—
L'expression de la planche XVIII doit donc se décomposer ainsi ^ v\ , l'indi-
cation du sujet suivant immédiatement le radical, et précédant le régime direct Il
en est de même de l'expression Q (j ° Le pronom sujet de la première personne
est généralement omis; il faut donc décomposer ainsi cette expression : y l <=> ( Sn )
« comme ou parce que j'aime toi ». est le pronom féminin à l'accusatif, tandis que
le datif est ~.
L. 14. J'incline à croire qu'il y a une interversion dans le second groupe, et qu'il
faut lire : —»— u v\ I _... a Ils t'accordent une frontière de la largeur
AAWA 1 ^ i I <^_^> —ZI AAA/NAA t' -----*J
du ciel. »
1. Marikttb, Abydos, I, p. 53.
2. M. Erman avait déjà signalé cette forme de la deuxième personne singulière, ALgypt. GrammaV, § 75.
INSCRIPTIONS DE LA REINE HATSHEPSOU
une allusion au pouvoir cle Cette déesse avait le don de faire croître, de rajeunir.
Dans le rituel d'Abydos1, en parlant de la déesse symbolisée par un voile vert dont on
recouvre la statue du dieu, il est dit : <=> □ « Elle le fait
MMM lÛjJ § I U llilll
croître comme des fleurs. » Dans le passage en question, je traduirais : « Elle se rajeunit,
Uat't celle qui est en Horus (lui donne) sa vaillance. »
L. 4. Au milieu, et tout en bas, | a| | 1.
L. 7. En haut, (j t\-^- (1^.
L. 10. oZ?z! ^7 ! □% . . • « Tous les pays en grand nombre. Tu
frappes de ta lance, ou de ton glaive. » La correction me paraît confirmer l'idée que j'ai
émise en note, c'est que ^ n'est pas le peuple des Tehennou, mais un mot signifiant
une arme. Les représentations du mythe d'Horus (pl. X) indiqueraient plutôt une lance.
Plus bas, Hl^l^^^j!^ ^ ^
L. 11. ffi ^^O^^ (( Tes grands des Retennou recoi-
vent tes coups, suivant la manière de ton père (comme du temps cle ton père), tes tributs
\s. « prisonniers de ta vaillance tu con-
—rrXs- ci N I c-— ■ $
duis ». ^
L. 12. V\ \A T T T <=> © « des hommes par milliers dans les temples,
du roi Amon »
L. 13. '
tu présentes des offrandes à Thôbes, sur l'escalier
X. cF " /\WW\ MWV\ _Zj^^ 1 O /\ A/VWV\ Jl Slil ^WWVv AWN^A h /I t0' I /VWvVi
« ... les dieux d'années, ils te comblent de vie et de pureté,
ils t'accordent leurs louanges, car ils ont mis dans leur cœur de distinguer le descen-
dant (litt. : « l'œuf ») qu'ils ont créé. » Je ferai remarquer la forme du pronom
féminin singulier. Cette forme se retrouve souvent à Déir el-Bahari (pl. XVII et
passim). Jusqu'à présent j'ai décomposé cette forme , par exemple cette exprès-
gj M/W\A g) /WWV\ AAAMA /WV\AA
sion (pl. XVIII) IN s=>, je l'ai rendue par y ¥\ le étant le régime
direct toi, et Fwwm avec l'omission habituelle du pronom de la première personne ou
( étant l'indication du sujet du verbe au futur ou au passé. Mais la phrase de l'inscrip-
tion du Voyage me prouve que la forme du pronom féminin régime direct est ^^2.
AA/WNA o—
L'expression de la planche XVIII doit donc se décomposer ainsi ^ v\ , l'indi-
cation du sujet suivant immédiatement le radical, et précédant le régime direct Il
en est de même de l'expression Q (j ° Le pronom sujet de la première personne
est généralement omis; il faut donc décomposer ainsi cette expression : y l <=> ( Sn )
« comme ou parce que j'aime toi ». est le pronom féminin à l'accusatif, tandis que
le datif est ~.
L. 14. J'incline à croire qu'il y a une interversion dans le second groupe, et qu'il
faut lire : —»— u v\ I _... a Ils t'accordent une frontière de la largeur
AAWA 1 ^ i I <^_^> —ZI AAA/NAA t' -----*J
du ciel. »
1. Marikttb, Abydos, I, p. 53.
2. M. Erman avait déjà signalé cette forme de la deuxième personne singulière, ALgypt. GrammaV, § 75.