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~=== m'amenaient à en rabattre de cette date et à m'arrêter à la XXIIe dynastie.
—y sterne de la conjugaison. — On peut caractériser la différence qui sépare les
—f.s plus anciennes de l'égyptien des formes les plus récentes, en disant que,
~z=vstéme le plus ancien, les conjugaisons sont formées par la suffixion des encli-
=ssessifs à la racine, mais que, dans le système le plus récent, elles sont formées
=réfixion de ces mêmes enclitiques à la racine. L'interversion de ces deux
EEE constitutifs s'est produite par le moyen d'auxiliaires, qui sont en copte
EE ne-, pour les temps directs1. J'examinerai successivement les temps formés
=§trois dialectes du copte avec chacun de ces suffixes.
=— Les temps formés avec l'auxiliaire e- sont d'abord un présent, puis le par-
EEi futur en -e-, un futur en -îuv- T. M. »e B. Ils ne se rencontrent pas indiffé-
EE; dans les trois dialectes, mais le présent eïju.eV-eKJuiei', etc., n'est pas usité clans
_^3bitique : il est d'usage général dans le thébain, rare dans le bachmourique. Le
==- présent eïjmeï-eejjuieï est commun aux trois dialectes; toutefois, en memphi-
-=est employé moins souvent qu'en thébain et en bachmourique. Le futur en -e-,
-==j3st commun également aux trois dialectes, mais le futur en -n^- T. B. ne B.,
■EE3 ne se rencontre pas dans le dialecte memphitique, et il est propre aux dialectes
E=M, bachmourique. Je ne parlerai pas ici des nuances syntactiques qui varient de
-en dialecte pour ces formes en e-, mais je ferai remarquer que si, en m empli i-
-===jy exemple, la forme e'ïjmei' ne s'offre plus à nous en tant que présent, son emploi
=|que participe montre qu'elle y a existé en un temps où ce dialecte n'avait pas
—{ris définitivement ses allures actuelles. On sait d'ailleurs, assez généralement
=js je n'y aie pas à y insister, que ces temps en e dérivent d'un type hiér.ogly-
aou, le présent et le participe de ( ^> ^ AOUiMARi-ei*ju.eï, le
vh '^csi. AOUiRAMARi-eVeAxeV, le futur en n&
m
[e du futur en <=> ra de ce type
D^l .. .., y •
AOUINAMAR[-eindJU.ei . ICI encore,
en aaaaaaj na, ne, du même type
^sités dialectales se laissent ramener à l'unité antérieure, à une xoiv-^ répandue
un temps dans l'Egypte entière,
ïattache à ce type d'auxiliaire en e- les formes k-, q-, c-, qui ont été combinées
même évolution s'est produite dans l'union des suffixes possessifs au nom : où l'ancien système met
!e en suffixe
le système récent le met en préfixe neKuoT. Comme dans la conju-
rterversion des éléments est faite au moyeu d'une série d'auxiliaires, ici articles ou pronoms démons-
ici vingt ans que, dans mes cours à l'Ecole des Hautes Études, j'ai établi l'histoire entière de la
r cette théorie des auxiliaires nominaux et verbaux, ainsi que des renversemenis qu'ils ont produits
îléments de l'égyptien antique.
donnée ordinaire est que le ne», de ce temps est le verbe n^, oenire, en hiéroglvplie ou -fl
7\ A
uoii, Chrestomat/iie, III, §314, p. 64; Steindorff, Koptische Grammatilt, § "51, p. 11 ô), soit
démotique. Mais le signe démotique que Brugsch rend j\ a aussi la valeur d'un n simple, et ré-
ame je l'ai montré il y a longtemps, à l'hiéroglyphique | employé pour wwv\ à partir de l'époque saïte :
ilion /www, na, ne, a pris, à partir d'une certaine époque, la force future que seule - - ~ -> avait eue
jrd.
~=== m'amenaient à en rabattre de cette date et à m'arrêter à la XXIIe dynastie.
—y sterne de la conjugaison. — On peut caractériser la différence qui sépare les
—f.s plus anciennes de l'égyptien des formes les plus récentes, en disant que,
~z=vstéme le plus ancien, les conjugaisons sont formées par la suffixion des encli-
=ssessifs à la racine, mais que, dans le système le plus récent, elles sont formées
=réfixion de ces mêmes enclitiques à la racine. L'interversion de ces deux
EEE constitutifs s'est produite par le moyen d'auxiliaires, qui sont en copte
EE ne-, pour les temps directs1. J'examinerai successivement les temps formés
=§trois dialectes du copte avec chacun de ces suffixes.
=— Les temps formés avec l'auxiliaire e- sont d'abord un présent, puis le par-
EEi futur en -e-, un futur en -îuv- T. M. »e B. Ils ne se rencontrent pas indiffé-
EE; dans les trois dialectes, mais le présent eïju.eV-eKJuiei', etc., n'est pas usité clans
_^3bitique : il est d'usage général dans le thébain, rare dans le bachmourique. Le
==- présent eïjmeï-eejjuieï est commun aux trois dialectes; toutefois, en memphi-
-=est employé moins souvent qu'en thébain et en bachmourique. Le futur en -e-,
-==j3st commun également aux trois dialectes, mais le futur en -n^- T. B. ne B.,
■EE3 ne se rencontre pas dans le dialecte memphitique, et il est propre aux dialectes
E=M, bachmourique. Je ne parlerai pas ici des nuances syntactiques qui varient de
-en dialecte pour ces formes en e-, mais je ferai remarquer que si, en m empli i-
-===jy exemple, la forme e'ïjmei' ne s'offre plus à nous en tant que présent, son emploi
=|que participe montre qu'elle y a existé en un temps où ce dialecte n'avait pas
—{ris définitivement ses allures actuelles. On sait d'ailleurs, assez généralement
=js je n'y aie pas à y insister, que ces temps en e dérivent d'un type hiér.ogly-
aou, le présent et le participe de ( ^> ^ AOUiMARi-ei*ju.eï, le
vh '^csi. AOUiRAMARi-eVeAxeV, le futur en n&
m
[e du futur en <=> ra de ce type
D^l .. .., y •
AOUINAMAR[-eindJU.ei . ICI encore,
en aaaaaaj na, ne, du même type
^sités dialectales se laissent ramener à l'unité antérieure, à une xoiv-^ répandue
un temps dans l'Egypte entière,
ïattache à ce type d'auxiliaire en e- les formes k-, q-, c-, qui ont été combinées
même évolution s'est produite dans l'union des suffixes possessifs au nom : où l'ancien système met
!e en suffixe
le système récent le met en préfixe neKuoT. Comme dans la conju-
rterversion des éléments est faite au moyeu d'une série d'auxiliaires, ici articles ou pronoms démons-
ici vingt ans que, dans mes cours à l'Ecole des Hautes Études, j'ai établi l'histoire entière de la
r cette théorie des auxiliaires nominaux et verbaux, ainsi que des renversemenis qu'ils ont produits
îléments de l'égyptien antique.
donnée ordinaire est que le ne», de ce temps est le verbe n^, oenire, en hiéroglvplie ou -fl
7\ A
uoii, Chrestomat/iie, III, §314, p. 64; Steindorff, Koptische Grammatilt, § "51, p. 11 ô), soit
démotique. Mais le signe démotique que Brugsch rend j\ a aussi la valeur d'un n simple, et ré-
ame je l'ai montré il y a longtemps, à l'hiéroglyphique | employé pour wwv\ à partir de l'époque saïte :
ilion /www, na, ne, a pris, à partir d'une certaine époque, la force future que seule - - ~ -> avait eue
jrd.