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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 24.1902

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Nr. 3-4
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Basmadjian, K. J.: M. le Dr. Lehmann et l'inscription de Zouarthnotz
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Lacau, Pierre: La déesse Schesemtet
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https://doi.org/10.11588/diglit.12429#0210
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198

LA DÉESSE ^flflO

M. Lehmann a tort de me faire des reproches, du moment que je n'ai jamais pré-
tendu donner une traduction complète. Là où les matériaux me manquaient pour
traduire, j'ai proposé approximativement un sens se rapprochant du contexte, mais, —
et c'est ce qu'il ne fallait pas passer sous silence, — avec un point d'interrogation;
voir, par exemple, les lignes 8, 9, 11, 12, 17, 21, 22, 25, 40, 45 et 46. Quant à mes ex-
plications, elles peuvent être fautives pour M. Lehmann, puisqu'il fournit « des lectures
que l'original ne présente pas ». Voici où je ne suis pas d'accord avec lui.

M. Lehmann lit Ildaru abnu 1 -f- ni le nom de fleuve que je lis Ildaruni-ani.
Mais l'original ne présente pas abnu (lire TAG). Heureusement j'ai sous les mains
l'estampage de l'inscription, soigneusement préparé par moi-même sur les lieux. Là, je
ne vois que Il-da-ru-ni-yf-ni, et non pas Il-da-rm-^z^-ni; par conséquent, les obser-
vations et les résultats de M. Lehmann restent à corriger. — Je dois ajouter ici que
M. W. Belck, dans les Verhand. d. Berl. anthrop. Ges., 1901, p. 222, lit aussi
Ildaruniani.

La dernière lettre de la ligne 8 est sur l'original; mais M. Lehmann,

voulant corriger ma copie, donne la lecture ^^y^. D'abord, le crochet ^ n'existe pas
sur la stèle; c'est simplement un clou horizontal >—. Et, d'ailleurs, il n'existe même
pas de place suffisante entre les deux clous verticaux (^) pour insérer le groupe £z
de di.

Enfin, le nom Quturli est Qua/ii pour M. Lehmann, parce que « le syllabaire chal-
déen rejette la polyphonie ». Eh bien, je Lui demande pourquoi il lit tar dans tar-a-i-e
(1. 27), haï dans Hal-di (11. 1, 4, 9, 18, 19, 23, 24 et 42), gis dans Ar-gis-ti- (11. 5, 26
et 31), bar dans u-bar- (1. 9), etc.

LA DÉESSE Œ

pau

Pierre Lacau

Je trouve dans mes notes quelques renseignements sur cette divinité peu connue2
La véritable lecture de son nom nous est donnée par un passage des textes reli-

gieux du sarcophage de Hor-hotep3. Les lignes 413-414 de l'édition1 portent

flûlPlJI- Je ne connais pas d'autre exemple de cette phrase, mais le

déterminatif, très net bien qu'il s'agisse d'hiéroglyphes cursifs, ne peut être que le

signe

Même lecture dans un texte inédit du sarcophage cle [ appartenant au Musée

1. Je ne comprends pas pour quelle raison M. Lehmann donne des lectures purement assyriennes, par
exemple abnu, du, isu, alu, nâru, immeru, mê, ersctim, etc., dans un texte qui n'est pas assyrien et quj
demande une transcription idéographique.

2. Lanzone ne la cite pas dans son Dictionnaire mythologique.

3. Musée du Caire. Provient de Deir el-Bahari. Catalogue général, n° 28023.

4. Maspero, T/-ois années de fouilles, dans Méin. de la Mission du Caire, I, p. 162.

5. J'ai vérifié sur le monument.
 
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