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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 24.1902

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Nr. 3-4
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Lacau, Pierre: Notes de phonétique et d'étymologie égyptiennes
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Legrain, Georges: Le temple et les chapelles d'Osiris à Karnak, [5]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12429#0220

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208

LE TEMPLE ET LES CHAPELLES D'OSIRIS A KARNAK

On a donc l'ensemble de formes suivantes :

t^t : toot — totici : TOireiH — totî'eTe : [totciootc] '
xie>-t : mocs" — [juiotici : JtioTeiHj — jucsietre : jmoTejooTe

Cette explication nous oblige à admettre que xxoot et toot proviennent de racines
tri 1 itères en ( final de la forme ( et. ( • Mais je dois dire que je ne connais

pas d'autre preuve à l'appui de cette hypothèse. L'orthographe de ces deux mots en
hiéroglyphes ne la confirme en aucune manière (sans du reste la contredire)2. On peut
toujours supposer qu'un seul d'entre eux, toot par exemple, est originellement tri-
litère, et que le pluriel jmoTeiooTe a été refait analogiquement sur le modèle « toot :
pluriel *TOTeiooTe », sans qu'ait jamais existé l'intermédiaire ^julotcih qui nous est en
effet inconnu. On peut même regarder les pluriels de ces deux mots comme des formes
reconstruites sur un troisième modèle trilitère aujourd'hui perdu, dans lequel la déri-
vation aurait été réellement telle que je l'ai supposé plus haut. Je n'ai pas de preuves
qui me permettent de décider entre ces différentes hypothèses3.

Le Caire, 20 mai 1902.

LE TEMPLE ET LES CHAPELLES D'OSIRIS A KARNAK

par

Georges Legrain
III

LA CHAPELLE D'OSIRIS, MAITRE DE LA VIE (f§ if ]

La découverte de la chapelle d'Osiris, maître de la vie, est entièrement due aux
travaux entrepris en 1900 dans la Salle hypostyle. Elle était enfouie dans le remblai

qui ont ou n'ont pas ce ri intercalaire entre les deux éléments, c'est ce qui explique la survivance des deux
formes.

1. Les formes entre crochets sont purement théoriques. Je n'en ai aucun exemple à citer.

2. Dans l'orthographe hiéroglyphique, le ( final n'est presque jamais écrit. Du reste, dans une racine vo-

calisée comme ici 1 02 le i final devait forcément tomber.

3. Le mot juloot présente un dérivé (de sens peu clair d'ailleurs) qui semble plaider pour un état trilitère

de la racine. C'est la forme f\ v\ aaaaaa ^ [jjnas, 181). Les deux doubles de ce texte, donnés par Maspero,

a/vwv\

portent : \\\ A_Q

(XIIe dyn.) et 1S

(XVIIIe dyn.). Je laisse de côté, pour le moment,

1^

le mot xioot dans tout le groupe des langues sémitiques, où il se présente sous un aspect qui ne donne,
semble-t-il, aucune indication précise touchant l'état premier de la racine. * U pourrait venir de mau; ; cf. JjL*

/j. Quant aux dérivés de ce mot qui présentent un iod, ce sont, très probablement des formes

hystérogènes refaites sur La question est à examiner cependant.
 
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