Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 24.1902

DOI Heft:
Nr. 3-4
DOI Artikel:
Daressy, Georges: Notes et remarques
DOI Artikel:
Bissing, Friedrich Wilhelm von: Le culte de l'obélisque
DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.12429#0179

DWork-Logo
Überblick
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
LE CULTE DE L'OBÉLISQUE

167

CCIV. — Stèle en calcaire, de 0m28 de hauteur, provenant de Toukh el-Qarmous,
au nord-est de Zagazig, dans la Basse-Égypte. Dans le cintre est profondément gravé le
disque ailé, le reste de la stèle est occupé par une seule scène : un roi, coiffé de la cou-
ronne blanche, adore Ammon, tenant j et coiffé de deux plumes, et Maut, coiffée du

pscbent, tenant la tige cle papyrus et -y. Le style est ptolémaïque. Devant les divinités, les
légendes sont rédigées en hiéroglyphes qui semblent ne présenter aucun sens, devant

"'WM

Ammon: lî M(?>É^I. devant Maut : 1 t\ n 1 =*=» A

On trouve parfois clans le Delta des monuments offrant des inscriptions aussi peu
compréhensibles.

LE CULTE DE L'OBÉLISQUE

PAR

Fr. W. von Bissing

Les fouilles que les musées royaux de Berlin ont pratiquées, sur mes instances, au
sanctuaire de Râ-Atoum à Abousir, m'ont suggéré certaines idées sur la religion
égyptienne que j'espère développer dans la publication que je prépare de cette fouille.
Un des faits qui me paraissent ressortir de l'ensemble des monuments découverts, c'est que
.l'obélisque est lui-même l'objet du culte, le représentant du dieu Râ-Atoum, partaift le
dieu lui-même. Cela ne dira rien cle nouveau à ceux qui sont habitués à avoir en main
l'œuvre magistrale de Zoega, De Origine et Usu obeliscorum; mais, pour Zoega^ les
monuments égyptiens étaient encore muets. Il est donc peut-être utile de citer, dès à
présent, un texte que j'ai trouvé L'autre jour dans le travail de M.Breastead sur les obé-
lisques de Thoutmosis III1, et qui est formel sur le point en question : r\ \f[f[ \

—I /wwv\

: \_J AMlW /\ Q -H- VI I I

AAWM _

/VWW\ yWv\AA

« Offrande divine aux quatre grands obélisques que Ma Majesté a refaits
pour mon père (Amon), en une centaine de différents pains, en quatre cruches de bière
qui sont pour chacun de ces obélisques». Probablement l'orthographe du dieu Amon,
fréquente à 1 époque thébaine, , s'explique par la raison que l'obélisque est précisément
le dieu même; on se rappelle aussi aisément les scarabées du Nouvel-Empire où Pharaon
est représenté adorant un obélisque. Enfin, l'inscription sur le curieux sarcophage

publié récemment par G. Moeller2 nomme l'action d'ériger l'obélisque:
le dieu Rà ».

n

o

a ériger

I

1. JEg. Zeitschr., 1901, p. 58.

2. JEg. Zeitschr., 1901, p. 72.
 
Annotationen