sur la rive droite du Nil, tandis que la localité du Papyrus Golenischeff parait être
plutôt sur la rive gauche, au nord de Chotb-Hypsélis.
3. Une localité dite ( est mentionnée avec le culte do v\ sur un montant
de porte de tombeau de Gaou-el-Kébir. M. Chassinat, qui a publié le monument,
déclare que ce nom ne lui est pas connu par ailleurs, et qu'il « désignait soit un quartier
d'Antscopolis, soit un bourg voisin assez important pour posséder une chapelle, ^ ».
Et il ajoute que la déesse Maut est dite, à la fin du môme texte, '. Il est pro-
bable que ( ^ était située sur la rive droite, non loin de c^^> sinon à l'intérieur
même de cette ville.
4. M. Golenischefî (A. Z., XX, 1882, p. 142, note 2) a supposé que la localité
, Ha-it-Reshpou, mentionnée sur l'autel de Turin que Brugsch a cité à la
page 1059 de son Dictionnaire géographique, était peut-être à chercher près d'Aritseo-
polis, sur la rive droite du Nil; il a cherché aussi à identifier le dieu Antaios des Grecs
avec le dieu asiatique Rtsh.pou, ejah. Brugsch (Dictionn. géogr., p. 1244-1246) a placé,
au contraire, clans le Delta.
5. Enfin, un inspecteur du Service des Antiquités, Mohammed eh. Chabàn, a dé-
couvert il y a quelques années à Gaou-el-Kébir (Antaeopolis), dans un hypogée, une
statue en calcaire dur de la dame { % n, qui contient un proscynème à Anubis
0
cf. Annales du Service des Antiquités, t. VIII, 1907, p. 222). Cette ville
m'est inconnue par ailleurs, et je me demande si elle ne pourrait pas avoir été le pro-
totype de l'arabe Itmanieh, employé dans le nom propre Gaou-el-Itmanieh, qui serait
lui-même une autre désignation de Gaou-el-Kébir.
V. — Autres lieux du nome.
En dehors des noms de lieux précédemment cités, les listes géographiques nous
font connaître pour le Xe nome, comme pour tous les autres nomes de la Haute et de
la Basse-Egypte, trois termes géographiques qui ne doivent pas être omis ici. Ces trois
termes sont ceux qui désignent le i—r, le et Ie du nome. S'il faut en croire
Brugsch {Dictionn. hiérogl., p. 495), ces mots ont les significations suivantes :
1° Le t—r d'un nome désigne la bande riveraine du Nil avec tous les ports qui
peuvent y être échelonnés.
2° Le désigne la zone dépendante du temple, Tempelgebiet.
3° Le —^ s'applique spécialement au lac du temple, Tempelsee, et, si le temple
et la ville dont il dépend sont situés sur le bord du fleuve, le mot désigne le Nil lui-
même.
Sans m'attarder à discuter ces identifications proposées par Brugsch, j'indique
les noms que portaient ces trois parties du nome Aphroditopolite :
1. Le i—r s'appelait ^ q (liste du sanctuaire d'Edfou : J. de Rougé,
/wwna
Revue archéologique, 1867, I, p. 340-341; cf. Brugsch, Dictionn. géogr., p. 1384).
1. Bail. Inst.franç. d'A-rehéol. orient., t. I, p. 104.
plutôt sur la rive gauche, au nord de Chotb-Hypsélis.
3. Une localité dite ( est mentionnée avec le culte do v\ sur un montant
de porte de tombeau de Gaou-el-Kébir. M. Chassinat, qui a publié le monument,
déclare que ce nom ne lui est pas connu par ailleurs, et qu'il « désignait soit un quartier
d'Antscopolis, soit un bourg voisin assez important pour posséder une chapelle, ^ ».
Et il ajoute que la déesse Maut est dite, à la fin du môme texte, '. Il est pro-
bable que ( ^ était située sur la rive droite, non loin de c^^> sinon à l'intérieur
même de cette ville.
4. M. Golenischefî (A. Z., XX, 1882, p. 142, note 2) a supposé que la localité
, Ha-it-Reshpou, mentionnée sur l'autel de Turin que Brugsch a cité à la
page 1059 de son Dictionnaire géographique, était peut-être à chercher près d'Aritseo-
polis, sur la rive droite du Nil; il a cherché aussi à identifier le dieu Antaios des Grecs
avec le dieu asiatique Rtsh.pou, ejah. Brugsch (Dictionn. géogr., p. 1244-1246) a placé,
au contraire, clans le Delta.
5. Enfin, un inspecteur du Service des Antiquités, Mohammed eh. Chabàn, a dé-
couvert il y a quelques années à Gaou-el-Kébir (Antaeopolis), dans un hypogée, une
statue en calcaire dur de la dame { % n, qui contient un proscynème à Anubis
0
cf. Annales du Service des Antiquités, t. VIII, 1907, p. 222). Cette ville
m'est inconnue par ailleurs, et je me demande si elle ne pourrait pas avoir été le pro-
totype de l'arabe Itmanieh, employé dans le nom propre Gaou-el-Itmanieh, qui serait
lui-même une autre désignation de Gaou-el-Kébir.
V. — Autres lieux du nome.
En dehors des noms de lieux précédemment cités, les listes géographiques nous
font connaître pour le Xe nome, comme pour tous les autres nomes de la Haute et de
la Basse-Egypte, trois termes géographiques qui ne doivent pas être omis ici. Ces trois
termes sont ceux qui désignent le i—r, le et Ie du nome. S'il faut en croire
Brugsch {Dictionn. hiérogl., p. 495), ces mots ont les significations suivantes :
1° Le t—r d'un nome désigne la bande riveraine du Nil avec tous les ports qui
peuvent y être échelonnés.
2° Le désigne la zone dépendante du temple, Tempelgebiet.
3° Le —^ s'applique spécialement au lac du temple, Tempelsee, et, si le temple
et la ville dont il dépend sont situés sur le bord du fleuve, le mot désigne le Nil lui-
même.
Sans m'attarder à discuter ces identifications proposées par Brugsch, j'indique
les noms que portaient ces trois parties du nome Aphroditopolite :
1. Le i—r s'appelait ^ q (liste du sanctuaire d'Edfou : J. de Rougé,
/wwna
Revue archéologique, 1867, I, p. 340-341; cf. Brugsch, Dictionn. géogr., p. 1384).
1. Bail. Inst.franç. d'A-rehéol. orient., t. I, p. 104.