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LES MONUMENTS ÉGYPTIENS DU MUSÉE DE MARSEILLE
Couvercle plat de caisse rectangulaire. Une ligne d'inscription a été taillée au cou-
teau dans le sens dé la longueur, puis relevée de vert : ^ ^ ^ ^ ^ |
(SiC) [7] 8 1 [| =| q i i <§ ^ * <=^> ^tO AAAAAA , ««M ^ ^ ^ | q
-e-
(|^ ^| " ' ^37 C'est le proscynème ordinaire en l'honneur de Khît, fils de
Pmireni. — Époque ptolémaïque.
64. Bois. — Long., 2,n10; larg., 0m60; haut., 0m45. — Saqqarah (Maspero,
Catalogue du Musée égyptien de Marseille, p. 47).
Grand cercueil en forme cle momie, imitant le style des cercueils de pierre : face
épatée, tête rentrée dans les épaules, point d'ornements, mais, sur la poitrine, cinq co-
lonnes verticales, surmontées d'une ligne horizontale de démotique, le tout relevé de
bleu vif. L'inscription commence : j j | i _[J ^) ^_
AAAAAA /TV^ AAAAAA
elle contient le texte du chapitre lxxii du Livre des Morts depuis
| j .jusqu a ^—_a j£bTo*v^_' agne de demotique répète le nom
\JtH K/{\s?sX \ fl*{**> pFin de l'époque grecque.
65. Fragment d'époque romaine, sans inscription; cf. Maspero, Catalogue du
Musée égyptien de Marseille, p. 47.
SARCOPHAGES EN PIERRE
66. Schiste verdâtre. — Long., lm90; larg. aux épaules, 0m65; haut, aux pieds,
0m47. — Saqqarah (Maspero, Catalogue du Musée égyptien de Marseille, p. 48-49).
Beau sarcophage de la fin de la période persane ou du commencement de la période
macédonienne. La tête,, aimable et souriante, est un peu écrasée, et elle a les oreilles
écartées du crâne, comme c'est presque toujours le cas sur'les cercueils de ce type. La
gaine est droite, sans aucun relief qui marque le genou. Les hiéroglyphes et les figures,
gravés très nettement en creux, s'enlèvent d'un ton mat sur le champ poli de la pierre.
L'ensemble est traité avec une largeur et une perfection qui font ce sarcophage com-
parable aux plus beaux de l'époque persane que possède le Musée du Caire.
Il appartenait au héraut royal Ankhhôphi fils de la dame Tatosiri
A-^n>- a a -\ www jxx>~ . « 1 D e_l _eeSs>
J-J^C^l ou Tentosiri | jH^/' ^a décoration en es* relativement simple. Un
collier à six rangs de fleurettes et de perles Jlongues alternées est passé au cou : les
extrémités se perdent sous les bouts de la coiffure. Sur la poitrine, un scarabée est
sculpté en relief dans le creux et tient le sceau Q entre les pattes de derrière. L'inscrip-
tion, tracée de droite à gauche en seize colonnes verticales, contient le chapitre xxx
du Livre des Morts, celui-là même qu'on rencontre sur le plat des gros scarabées funé-
LES MONUMENTS ÉGYPTIENS DU MUSÉE DE MARSEILLE
Couvercle plat de caisse rectangulaire. Une ligne d'inscription a été taillée au cou-
teau dans le sens dé la longueur, puis relevée de vert : ^ ^ ^ ^ ^ |
(SiC) [7] 8 1 [| =| q i i <§ ^ * <=^> ^tO AAAAAA , ««M ^ ^ ^ | q
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(|^ ^| " ' ^37 C'est le proscynème ordinaire en l'honneur de Khît, fils de
Pmireni. — Époque ptolémaïque.
64. Bois. — Long., 2,n10; larg., 0m60; haut., 0m45. — Saqqarah (Maspero,
Catalogue du Musée égyptien de Marseille, p. 47).
Grand cercueil en forme cle momie, imitant le style des cercueils de pierre : face
épatée, tête rentrée dans les épaules, point d'ornements, mais, sur la poitrine, cinq co-
lonnes verticales, surmontées d'une ligne horizontale de démotique, le tout relevé de
bleu vif. L'inscription commence : j j | i _[J ^) ^_
AAAAAA /TV^ AAAAAA
elle contient le texte du chapitre lxxii du Livre des Morts depuis
| j .jusqu a ^—_a j£bTo*v^_' agne de demotique répète le nom
\JtH K/{\s?sX \ fl*{**> pFin de l'époque grecque.
65. Fragment d'époque romaine, sans inscription; cf. Maspero, Catalogue du
Musée égyptien de Marseille, p. 47.
SARCOPHAGES EN PIERRE
66. Schiste verdâtre. — Long., lm90; larg. aux épaules, 0m65; haut, aux pieds,
0m47. — Saqqarah (Maspero, Catalogue du Musée égyptien de Marseille, p. 48-49).
Beau sarcophage de la fin de la période persane ou du commencement de la période
macédonienne. La tête,, aimable et souriante, est un peu écrasée, et elle a les oreilles
écartées du crâne, comme c'est presque toujours le cas sur'les cercueils de ce type. La
gaine est droite, sans aucun relief qui marque le genou. Les hiéroglyphes et les figures,
gravés très nettement en creux, s'enlèvent d'un ton mat sur le champ poli de la pierre.
L'ensemble est traité avec une largeur et une perfection qui font ce sarcophage com-
parable aux plus beaux de l'époque persane que possède le Musée du Caire.
Il appartenait au héraut royal Ankhhôphi fils de la dame Tatosiri
A-^n>- a a -\ www jxx>~ . « 1 D e_l _eeSs>
J-J^C^l ou Tentosiri | jH^/' ^a décoration en es* relativement simple. Un
collier à six rangs de fleurettes et de perles Jlongues alternées est passé au cou : les
extrémités se perdent sous les bouts de la coiffure. Sur la poitrine, un scarabée est
sculpté en relief dans le creux et tient le sceau Q entre les pattes de derrière. L'inscrip-
tion, tracée de droite à gauche en seize colonnes verticales, contient le chapitre xxx
du Livre des Morts, celui-là même qu'on rencontre sur le plat des gros scarabées funé-