LES MONUMENTS ÉGYPTIENS DU MUSÉE DE MARSEILLE
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« Dit l'Osiris, prophète, héraut royal, Ankhhôphi, né de la dame Tatosiri : « O mon
» cœur qui me vient de ma mère (bis), mon cœur qui m'appartenait quand j'étais sur
» terre, ne te lève pas contre moi comme témoin, ne me charge point par-devant le
» dieu grand, seigneur de l'Occident! Salut à toi, ce cœur de l'Osiris, chef de l'Amenti !
» Salut à toi, viscère qui lui appartient! Salut à vous, ces dieux qui êtes chefs de la
» barbe tressée, qui êtes appuyés sur vos sceptres, dites du bien du prophète et royal
» héraut Ankhhôphi, né de Tentosiri, à Râ, remettez-le à Nahbkôou, car il a été réuni à
» la terre, au grand Occident du ciel, — afin qu'il demeure sur terre et qu'il ne meure
» pas à l'Occident, mais qu'il y soit un Lumineux prospère à jamais. »
Ce premier registre est séparé du second par le ciel étoilé, sous lequel plane l'âme
à corps de faucon et à tête humaine : sous l'âme, un second ciel étoilé s'étend, qui sur-
monte une scène d'adoration où l'on voit Ankhhôphi faisant offrande à deux dieux assis
sur un naos. L'inscription en huit lignes, qui accompagne ce tableau à deux étages, est
empruntée au chapitre lxxxix du Livre des Morts, qui a pour objet de rendre à
l'homme son âme, qui lui avait été enlevée : " jj^ ^ |^/"f" ^(^ffîP
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« O meneur [d'âmes], coureur en sa chapelle, dieu grand, donne que mon âme
» vienne à moi de tout lieu où elle est. Si l'on tarde de m'amener mon âme de tout
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« Dit l'Osiris, prophète, héraut royal, Ankhhôphi, né de la dame Tatosiri : « O mon
» cœur qui me vient de ma mère (bis), mon cœur qui m'appartenait quand j'étais sur
» terre, ne te lève pas contre moi comme témoin, ne me charge point par-devant le
» dieu grand, seigneur de l'Occident! Salut à toi, ce cœur de l'Osiris, chef de l'Amenti !
» Salut à toi, viscère qui lui appartient! Salut à vous, ces dieux qui êtes chefs de la
» barbe tressée, qui êtes appuyés sur vos sceptres, dites du bien du prophète et royal
» héraut Ankhhôphi, né de Tentosiri, à Râ, remettez-le à Nahbkôou, car il a été réuni à
» la terre, au grand Occident du ciel, — afin qu'il demeure sur terre et qu'il ne meure
» pas à l'Occident, mais qu'il y soit un Lumineux prospère à jamais. »
Ce premier registre est séparé du second par le ciel étoilé, sous lequel plane l'âme
à corps de faucon et à tête humaine : sous l'âme, un second ciel étoilé s'étend, qui sur-
monte une scène d'adoration où l'on voit Ankhhôphi faisant offrande à deux dieux assis
sur un naos. L'inscription en huit lignes, qui accompagne ce tableau à deux étages, est
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» vienne à moi de tout lieu où elle est. Si l'on tarde de m'amener mon âme de tout