198
INTRODUCTION A L'ÉTUDE
ment
1 et dans leur composition. Nous étudierons donc ces deux signes et leur
prononciation dans un même article.
et
C'est la sifflante ordinaire s de toutes nos langues, qui s'est maintenue jusqu'à pré-
sent dans ce qui reste du copte, sans autres changements de prononciation que ceux
qui peuvent provenir du voisinage de certaines lettres, ainsi que nous le verrons par
la suite.
Dans les listes de Thoutmôsis III et postérieurement, —«— et 1 égyptiens servent
à transcrire le c ou le des mots cananéens qui plus tard fut remplacé en hébreu par
un ti : teto, devenu plus tard J»H ( dans la liste de Shashanq, ( 1
%T\ en hébreu ^-jfïv $ —'rl^floMVT-i-
devenu en hébreu rnhtfi?, ( S\ ^ q^p*, "^^^^ en hébreu frb, et ainsi de suite,
-\ i lj o __Z1 I
mettant I et —«— indifféremment par d, même dans les mots d'usage courant, l S ¥\
n n çël ^ ^ /ww\a
: -rua, I ' b"Bib, ( ^ Dubç. De leur côté, les scribes cananéens tra-
l il
duisent également par la chuintante le —«—, 1, égyptien, lx Ouroussa, | p 1
^ Tahmassi, 1^ namsa, et, un siècle plus tard, ©~j l^jj Ouasmouriya, 11
• © " -fi
Riyamaàeèa, P—- Satepnariya. Ni I ni —*— ne se rencontrent dans la liste de Sha-
AA/W\A
shanq, mais les Assyriens d'Asarhaddon et cl'Assourbanipal les rendent généralement
par la chuintante comme les scribes cananéens, sans toutefois écarter la sifflante,
ffars'jêsou> ^ j^,^ &aWa '■ J ^ et jj^j deviennent alors Esi-Esou
w
et Ouëirou dans les noms propres où on les trouve, jj J) devient Oubeàti, □
devient Pisamilki, et \ Ispimâtou; toutefois, dans le
néo-babylonien, le son sifflant de I, —*—, se retrouve, et l'on a Pouaouastou pour ^_q
jj^^fj' Pisamiski pour D ^^^>, Patêsi pour ^ n J ^ V a là un fait de
philologie sémitique, et nous verrons bientôt que, par contre, la chuintante égyptienne
r-K-i, J^T^T, est traduite, en assyrien au moins, par la sifflante dans les transcriptions.
Dans l'hébreu biblique, au contraire, d équivaut toujours à la sifflante égyptienne,
nff dwb, '1^ ainna, contre l'assyrien Patourêèi, (l-^3 naja, ©|Tl|l|l
1
ff nas"B, 1^ ainna, contre l'assyrien Patourêèi, (l-^3 roia, O ffl H
11 q © 1 v •" /AW v lil , ;! 1 aaaaaa © M
BDtoin. Ces faits notés, il n'est pas nécessaire d'insister sur l'histoire de ce phonème,
a toujours répondu à notre s, — et il y répond encore dans le copte actuel, sous le
signe c, — cela depuis la XVIII0 dynastie au moins : je ne puis pas remonter plus
haut par les documents.
□L
Il en va de même pour la cjiuintante m et pour ses syllabiques Jiïfl, ], etc.;
c'est notre mi-occlusive chuintante ch dans chat, chèvre, et celle de l'anglais sh dans
Jresh, shield. Il répond donc au du cananéen et de l'hébreu, comme le prouvent et les
INTRODUCTION A L'ÉTUDE
ment
1 et dans leur composition. Nous étudierons donc ces deux signes et leur
prononciation dans un même article.
et
C'est la sifflante ordinaire s de toutes nos langues, qui s'est maintenue jusqu'à pré-
sent dans ce qui reste du copte, sans autres changements de prononciation que ceux
qui peuvent provenir du voisinage de certaines lettres, ainsi que nous le verrons par
la suite.
Dans les listes de Thoutmôsis III et postérieurement, —«— et 1 égyptiens servent
à transcrire le c ou le des mots cananéens qui plus tard fut remplacé en hébreu par
un ti : teto, devenu plus tard J»H ( dans la liste de Shashanq, ( 1
%T\ en hébreu ^-jfïv $ —'rl^floMVT-i-
devenu en hébreu rnhtfi?, ( S\ ^ q^p*, "^^^^ en hébreu frb, et ainsi de suite,
-\ i lj o __Z1 I
mettant I et —«— indifféremment par d, même dans les mots d'usage courant, l S ¥\
n n çël ^ ^ /ww\a
: -rua, I ' b"Bib, ( ^ Dubç. De leur côté, les scribes cananéens tra-
l il
duisent également par la chuintante le —«—, 1, égyptien, lx Ouroussa, | p 1
^ Tahmassi, 1^ namsa, et, un siècle plus tard, ©~j l^jj Ouasmouriya, 11
• © " -fi
Riyamaàeèa, P—- Satepnariya. Ni I ni —*— ne se rencontrent dans la liste de Sha-
AA/W\A
shanq, mais les Assyriens d'Asarhaddon et cl'Assourbanipal les rendent généralement
par la chuintante comme les scribes cananéens, sans toutefois écarter la sifflante,
ffars'jêsou> ^ j^,^ &aWa '■ J ^ et jj^j deviennent alors Esi-Esou
w
et Ouëirou dans les noms propres où on les trouve, jj J) devient Oubeàti, □
devient Pisamilki, et \ Ispimâtou; toutefois, dans le
néo-babylonien, le son sifflant de I, —*—, se retrouve, et l'on a Pouaouastou pour ^_q
jj^^fj' Pisamiski pour D ^^^>, Patêsi pour ^ n J ^ V a là un fait de
philologie sémitique, et nous verrons bientôt que, par contre, la chuintante égyptienne
r-K-i, J^T^T, est traduite, en assyrien au moins, par la sifflante dans les transcriptions.
Dans l'hébreu biblique, au contraire, d équivaut toujours à la sifflante égyptienne,
nff dwb, '1^ ainna, contre l'assyrien Patourêèi, (l-^3 naja, ©|Tl|l|l
1
ff nas"B, 1^ ainna, contre l'assyrien Patourêèi, (l-^3 roia, O ffl H
11 q © 1 v •" /AW v lil , ;! 1 aaaaaa © M
BDtoin. Ces faits notés, il n'est pas nécessaire d'insister sur l'histoire de ce phonème,
a toujours répondu à notre s, — et il y répond encore dans le copte actuel, sous le
signe c, — cela depuis la XVIII0 dynastie au moins : je ne puis pas remonter plus
haut par les documents.
□L
Il en va de même pour la cjiuintante m et pour ses syllabiques Jiïfl, ], etc.;
c'est notre mi-occlusive chuintante ch dans chat, chèvre, et celle de l'anglais sh dans
Jresh, shield. Il répond donc au du cananéen et de l'hébreu, comme le prouvent et les