Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 39.1921

DOI Artikel:
Speleers, Louis: Un papyrus funéraire de basse époque aux Musées royaux du Cinquantenaire de Bruxelles
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.12742#0046
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
42 L. SPELEERS. Lio

que la confusion repose sur la ressemblance des deux mots qui ont les mêmes con-
sonnes fondamentales et qui ne diffèrent que par la terminaison (t ou w).

IX

Ligne 10. (Je suis) le vent d'Amon, l'eau de Hapi. Je suis eux tous, éternellement.

A M ON.

Dans les textes des Pyramides, le dieu Amon n'a pas encore une grande impor-
tance; on se borne à mentionner son offrande, ainsi que celle d'Amnit [Pyr., kk6c)
et son trône sur lequel va siéger le mort (Pyr., i54o b).

Nous ne pouvons pas encore savoir définitivement si cet Amon est en relation
directe avec d'autres personnages divins qui portent un nom semblable comme \ ™ —
trie cachée, Pyr., 1071 b, ou — «celui dont le nom est caché», Pyr., 899 a,
1778 a., Lacau, ki, ks, 117, ou Pyr., îoqhb.

Un article de M. Spiegelberg (que me signale M. Gapart) mentionne plusieurs
passages relatifs à Amon comme dieu de l'air ou du vent (Zeitschrijt fur àgyptische
Sprache..., t. XLIX, 1911, p. 127).

On ne peut pas confondre Amon avec son succédané Amonré, particulièrement
honoré depuis le Nouvel Empire sous la forme du bélier ou d'un personnage à tête
de bélier.

Amon porte le plus souvent la couronne à double plume avec disque sur mortier
^j, la barbe postiche, le sceptre j et le signe de vie ^ (Daressy, Statues de Divinités,
Cat. du Musée du Caire, pl. 1 et II).

HAPI.

Sous le nom de Hapi, l'Égyptien désigne le Nil; celui-ci est déifié, personnifié et
représenté comme un homme; on compare le phallus du mort à (celui de) Hapi
(Pyr., 1313 c).

On frappe le bd à l'embouchure de JFp, Pyr., 279 d; ceux qui voient le Nil trem-
blent quand il monte, Pyr., 1 553 b.

Horus sort du Nil, Pyr., 2où7 c (ainsi disent les dieux au mort).

L'abondance du mort est plus grande que celle de Hapi, Pyr., 56/ut (allusion
à la fertilité du sol et à la richesse dues au limon que dépose le fleuve pendant son
débordement annuel auquel les textes religieux mêmes font quelquefois allusion),
Hapi df'\ Lacau, 89, kk; ce Hapi, maître de l'eau qu'apporte la verdure 1?, Lacau, kk.

Le mort prétend souvent opérer son changement en la forme de telle ou telle
divinité, par exemple du Nil, Hapi. 11 existe un chapitre de faire (ses) formes en Nil
 
Annotationen