Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
( 122 )

ra dans la province de Lycaonie,et que la province d'Isaurie s'étend jusqu'à l'ancienne
Selefké ( Séleucie) (,).

La division de l'Asie en districts, nommés thèmes, par Constantin Porphyrogénète,
est subordonnée aux mêmes limites. Séleucie est indiquée comme une ville d'Isa u rie 3),
tandis que la Lycaonie fait partie de XAnatolicum Thema, lequel s'étend jusqu'à l'Isaurie
exclusivement. Déjà, sous les premiers Césars, ces provinces avaient été réunies en un
seul royaume. Il serait donc difficile d'accorder les différents historiens et géographes
sur les limites que l'on doit assigner à l'une et à l'autre contrée. Je suivrai la marche
que je me suis tracée précédemment, et la topographie sera mon principal guide pour
rechercher les frontières réelles qui distinguent les différents bassins.

Le peuple lycaonien n'a pas laissé dans l'histoire une renommée qui pût être com-
parée à celle des Isaures. Son pays, dépouillé de végétation, et à peine ondulé par des
montagnes de peu de hauteur, n'était pas propre à être transformé en Etat indépendant.
La seule occupation possible des Lycaoniens était l'élève du bétail. Les auteurs anciens
recherchent en vain l'origine du nom Lycaonie. Les uns pensent que ces peuples l'ont
pris du fleuve Lycus; d'autres prétendent qu'ils l'ont reçu de l'Arcadien Lycaon, qui
conduisit une colonie dans ces contrées(3) Il suffit de constater que déjà, pour les an-
ciens, le nom de Lycaonien, qui est purement grec, se perdait dans la nuit des temps,
et qu'il n'existait pas pour eux la moindre tradition qui mentionnât un peuple aborigène
ou sémitique, comme dans la Cappadoce. La première mention qui soit faite de la
Lycaonie se trouve dans Xénophon(4); mais rien n'est déterminé sur ses frontières,
jusqu'au moment des guerres entre les Romains et les rois grecs.

' ' RTïuçiy'.ûL Au;caoviaç ûxo KovcouXapiov ttoXei; vt\ .
Ixoviov, [!.•/;Tpoxoî-t;. BapaTvf.

Aucrpa.

YH.

Mucôeia •

IcaupoTCO^t;.

Àf/.ê>.à5a.

Ko'pva.

Oùa<jaiîa.

Saêarpa.

t^u/iva^a.

nxepva.

Aiirrpa.

Kapva.

Aàpav^a.

rXauaaa.

Aepêai.

Piyvov.

Èxapyia lcaupiaç bnh vîyeadva xolei; jty .
2e>.Eiiy.eia. KXau^touroXi.;.

lepaTToXiç.

AaXtaav^oç.

rep(/.aviy.Q7ro}.t;.
EîpYivoV&Xtç.

Kalecï&epv).
AvefAoupiov.

TtTtOUTToXtî.

AajAo;.
ÀvTio^sta.

IotAoffeëaffTy). <t>Ckoi$ù.<pix.

Ke<7Tp<H.

SeXivouç. MwXvi&apaco;.

noraTTi. Zisiïn.

Aioxaiaapaa. NeaxoXiç.

OX&rî. AauÇa&aÎE.

n Cette ville, appelée aujourd'hui Mysthi, MuoOi, se trouve sur la route de Nemcheher à Nigdé, et par conséquent a fait partie de la Cappadoce.

Dans la circonscription des métropoles, ces mêmes villes sont attribuées à la province de Lycaonie ; elles sont
rangées dans l'ordre suivant :

Iconium.

Lystra.

Onasade.

Amblada.

Hamonada.

METROPOLES DE LYCAONIE SUFFRAGANTES DU PATRIARCAT DE CONSTANTINOPLE.

Laranda.
Barattha.
Derbé.

Hyda.
Sabatra.

!2) U\x«. iy. le^euma; Gonst. Porph. de Thematibus.
(1) Eustath. ad Dionys. Perieg., v. 857.

Canna.

Berinopolis.

Illystrum.

Perrhe.

Avana.

w Exped. Cyr. Min., 1.

Isa ura.
Hydmantus.
Mysthi uni.
Corna.
Pappa.
 
Annotationen