DE LEVANT. LIV. % ïtf
j'11 très fèmbîables. Je croi que certe grande fan-^xvn
? té leur vient en partie a cauie des bains dont Turcs *
i ils ufent fi fouvent > & auiîî de leur^ mo- ^sc*
% deration au boire & au manger > car ils m an- provient.
$ gent fobrement 5 & ne mangent point de Les,
| tant de chofes différentes comme font les ^ïcL
* Chrétiens 5 ils ne font point pour la plupart
I de débauches de vin r& font de l'exercice t:
fî auiîî n'ont-ils point de Médecins 5 & peut-
il être eft-ce une des caufes de leur fanté &
1 longue vie : lorsqu'ils font malades 5 ils fe fer-
I vent ordinairement de Médecins Francs oû ^nf de*
| Juifs , & lorsqu'il ne s'en trouve point 5 ils Turcs 5
1 ont recours aux renégats y dont il y en a toû- ^tiels'
jours quelques-uns qui font les Médecins 5 &
font leur apprentiflage aux dépens de plu-,
fieurs. Outre cela les Turcs ont quelques re-
ceptes qui font fuis de tous r lefqiielles reuf-
fîflènt quelquefois , & ils s'en fervent allez
fouvent. Ils ufent fort volontiers de miel
pour médecines. Pour les faignécs 5 ce font Mcdecfr
ordinairement les reniez qui les font 5 quoi
qu'il y ait encor quelques Turcs qui faignent
aflèi bien, mais avec des lancettes groiîïeres, Manière
& même quelques-uns avec un fer comme de faîg-
font ceux dont on faigne les chevaux en î^eurrc^s
Chrétienté, d'autres avec des cannes aiguës.
Quand ils ont mal à Ja téte5ils fe font faire
avec un biftouri une ouverture à l'endroit où
illeur fait rçial.> & après qu il en eft forti be-
aucoup*
j'11 très fèmbîables. Je croi que certe grande fan-^xvn
? té leur vient en partie a cauie des bains dont Turcs *
i ils ufent fi fouvent > & auiîî de leur^ mo- ^sc*
% deration au boire & au manger > car ils m an- provient.
$ gent fobrement 5 & ne mangent point de Les,
| tant de chofes différentes comme font les ^ïcL
* Chrétiens 5 ils ne font point pour la plupart
I de débauches de vin r& font de l'exercice t:
fî auiîî n'ont-ils point de Médecins 5 & peut-
il être eft-ce une des caufes de leur fanté &
1 longue vie : lorsqu'ils font malades 5 ils fe fer-
I vent ordinairement de Médecins Francs oû ^nf de*
| Juifs , & lorsqu'il ne s'en trouve point 5 ils Turcs 5
1 ont recours aux renégats y dont il y en a toû- ^tiels'
jours quelques-uns qui font les Médecins 5 &
font leur apprentiflage aux dépens de plu-,
fieurs. Outre cela les Turcs ont quelques re-
ceptes qui font fuis de tous r lefqiielles reuf-
fîflènt quelquefois , & ils s'en fervent allez
fouvent. Ils ufent fort volontiers de miel
pour médecines. Pour les faignécs 5 ce font Mcdecfr
ordinairement les reniez qui les font 5 quoi
qu'il y ait encor quelques Turcs qui faignent
aflèi bien, mais avec des lancettes groiîïeres, Manière
& même quelques-uns avec un fer comme de faîg-
font ceux dont on faigne les chevaux en î^eurrc^s
Chrétienté, d'autres avec des cannes aiguës.
Quand ils ont mal à Ja téte5ils fe font faire
avec un biftouri une ouverture à l'endroit où
illeur fait rçial.> & après qu il en eft forti be-
aucoup*