DE WINKELMANN. lxxxj
ce graver. Je l'ai d'abord porté au prince, qui trouve, ainsi que
a moi, qu'il rend parfaitement bien l'original. Je dois vous saluer
ce de la part de S. A. S. ect. »
Si cette lettre nous peint le cœur de Winkelmann, le discours
suivant nous trace le tableau de son esprit. Je parle de l'éloge de
Winkelmann par M. Heyne, fait dans une occasion particulière.
La Société des antiquaires établie à Cassel, ayant proposé pour
sujet du prix de fondation, le mérite de Winkelmann relative-
ment à l'étude de l'antiquité, a eu la satisfaction de voir ses suf-
frages d'accord avec ceux du public, en couronnant la pièce de
M. Heyne. Ce savant judicieux méritoit à plus d'un titre d'être
l'appréciateur du génie de Winkelmann. Habile antiquaire lui-
même, il a donné sur cet objet des ouvrages qui lui ont mérité
l'approbation du public (i). Au reste, M. Heyne, en semant des
roses sur la tombe de son ami, y a laissé quelques épines. Loin
de ressembler aux panégyristes ordinaires, qui louent jusqu'aux
défauts de leurs héros, il assaisonne sa louange d'une saine cri-
tique (2).
( 1 ) On trouve la traduction de plu-
sieurs dissertations de M. Heyne sui-
des points d'antiquité, dans le Recueil de
Pièces intéressantes concernant les An-
tiquités , les Beaux-Arts , les Belles-
Lettres et la Philosophie, 6 vol. in-8°.
chez Barrois l'aîné , quai des Augustins.
(2) Nous avions déjà donné une tra-
duction de cet éloge de Winkelmann ,
par M. Heyne , à la tête de deux vo-
lumes de lettres familières de ce pre-
mier , que nous avons publiés en 1781.
Nous croyons néanmoins devoir le placer
ici de nouveau en entier. /.
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ce graver. Je l'ai d'abord porté au prince, qui trouve, ainsi que
a moi, qu'il rend parfaitement bien l'original. Je dois vous saluer
ce de la part de S. A. S. ect. »
Si cette lettre nous peint le cœur de Winkelmann, le discours
suivant nous trace le tableau de son esprit. Je parle de l'éloge de
Winkelmann par M. Heyne, fait dans une occasion particulière.
La Société des antiquaires établie à Cassel, ayant proposé pour
sujet du prix de fondation, le mérite de Winkelmann relative-
ment à l'étude de l'antiquité, a eu la satisfaction de voir ses suf-
frages d'accord avec ceux du public, en couronnant la pièce de
M. Heyne. Ce savant judicieux méritoit à plus d'un titre d'être
l'appréciateur du génie de Winkelmann. Habile antiquaire lui-
même, il a donné sur cet objet des ouvrages qui lui ont mérité
l'approbation du public (i). Au reste, M. Heyne, en semant des
roses sur la tombe de son ami, y a laissé quelques épines. Loin
de ressembler aux panégyristes ordinaires, qui louent jusqu'aux
défauts de leurs héros, il assaisonne sa louange d'une saine cri-
tique (2).
( 1 ) On trouve la traduction de plu-
sieurs dissertations de M. Heyne sui-
des points d'antiquité, dans le Recueil de
Pièces intéressantes concernant les An-
tiquités , les Beaux-Arts , les Belles-
Lettres et la Philosophie, 6 vol. in-8°.
chez Barrois l'aîné , quai des Augustins.
(2) Nous avions déjà donné une tra-
duction de cet éloge de Winkelmann ,
par M. Heyne , à la tête de deux vo-
lumes de lettres familières de ce pre-
mier , que nous avons publiés en 1781.
Nous croyons néanmoins devoir le placer
ici de nouveau en entier. /.
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