ig4 Livre II, Chapitre il.
§. 29. De tout ce que nous venons de dire il résulte que l'histoire
de l'art chez les Egyptiens , ainsi que l'aspect actuel de l'Egypte ,
ressemble assez à une vaste plaine déserte , qu'on peut pour-
tant parcourir des yeux du haut de deux ou trois grandes tours.
Toute la chaîne de lart chez les Egyptiens dans l'antiquité a
deux périodes ; il nous reste de l'un et de l'autre des monumens
qui nous mettent en état de prononcer sur les productions de
ces différens tèms. Il en est, au contraire, de l'art chez les Grecs
et les Etrusques comme de leur pays : la vue ne sauroit s'y
promener au loin , le terrain étant coupé d'une infinité de mon-
tagnes. Je ne sai si c'est trop présumer de moi , mais je me
flatte d'avoir jeté par ces éclaircissemens quelque lumière sur
l'art chez les anciens Egyptiens.
carreau de foudre avec un hiéroglyphe. rapporte cette médaille , ( t. 1 , pl. 8 ,
Ce qui mérite sur-tout la plus grande at- n. 2,1 ,p. 46) croit qu'elle est de la ville
tendon de la part des curieux , c'est un A de Crotone en Calabre. Peut-être Win-
-» 1 1 • „,,^ f^vUa *3\ kelmann a-t-il omis d'en parler ici, parce
grec de la plus ancienne iorme ^ , ^ _ ± t
qu'il doutoit qu'elle fût véritablement
qui est posé sur la cuisse gauche de l'ani- égyptieime j ou à cause Jes differens qu'tf
mal. Winkelmann pensoit que cette mon- ^ ^ M Casanova ( dont on a fait
noie n'avoit pas encore été gravée ; mois menûon Jans une ^ gur k préf&cc des
il se trouve que Pellerin en a publié une dg Q p M
à-peu-près semblable , excepté que cet „ ,, . „ , ^ ,-, ni
rv r ' 1 u l abbé Barthélémy , cette médaille pa-
manque sur la cuisse du boeuf. E. r0}t avoir ^té frappée en Cilicie ou en
M. Il faut observer que Pellerin, qui Chypre. /.
§. 29. De tout ce que nous venons de dire il résulte que l'histoire
de l'art chez les Egyptiens , ainsi que l'aspect actuel de l'Egypte ,
ressemble assez à une vaste plaine déserte , qu'on peut pour-
tant parcourir des yeux du haut de deux ou trois grandes tours.
Toute la chaîne de lart chez les Egyptiens dans l'antiquité a
deux périodes ; il nous reste de l'un et de l'autre des monumens
qui nous mettent en état de prononcer sur les productions de
ces différens tèms. Il en est, au contraire, de l'art chez les Grecs
et les Etrusques comme de leur pays : la vue ne sauroit s'y
promener au loin , le terrain étant coupé d'une infinité de mon-
tagnes. Je ne sai si c'est trop présumer de moi , mais je me
flatte d'avoir jeté par ces éclaircissemens quelque lumière sur
l'art chez les anciens Egyptiens.
carreau de foudre avec un hiéroglyphe. rapporte cette médaille , ( t. 1 , pl. 8 ,
Ce qui mérite sur-tout la plus grande at- n. 2,1 ,p. 46) croit qu'elle est de la ville
tendon de la part des curieux , c'est un A de Crotone en Calabre. Peut-être Win-
-» 1 1 • „,,^ f^vUa *3\ kelmann a-t-il omis d'en parler ici, parce
grec de la plus ancienne iorme ^ , ^ _ ± t
qu'il doutoit qu'elle fût véritablement
qui est posé sur la cuisse gauche de l'ani- égyptieime j ou à cause Jes differens qu'tf
mal. Winkelmann pensoit que cette mon- ^ ^ M Casanova ( dont on a fait
noie n'avoit pas encore été gravée ; mois menûon Jans une ^ gur k préf&cc des
il se trouve que Pellerin en a publié une dg Q p M
à-peu-près semblable , excepté que cet „ ,, . „ , ^ ,-, ni
rv r ' 1 u l abbé Barthélémy , cette médaille pa-
manque sur la cuisse du boeuf. E. r0}t avoir ^té frappée en Cilicie ou en
M. Il faut observer que Pellerin, qui Chypre. /.