Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Archives alsaciennes d'histoire de l'art — 7.1928

DOI article:
Buttin, Charles: Le gisant d'Ulrich de Werdt: quelques mots de supplément
DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.62603#0051

DWork-Logo
Overview
loading ...
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
37

ensemble ne portant que
sur la vertèbre cervicale.
A la moindre inclinaison
ce n’est pas le heaume
qui fut tombé, mais le
chevalier.
Nous avions indiqué une
répartition plus favorable
du poids par la division
du point d’appui, faisant
reposer — avec tous les
auteurs qui ont traité de
l’armement au xive siècle
— le bacinet chargé du
camail sur la tête de
l’homme et le heaume
sur ses épaules. Cette
allégation paraît tout à
fait invraisemblable à M.
Gérock.
Ouvrons cependant le
« manuscrit anonyme du
Costume militaire des
Français en 1446 », édité
par le Comte de Belleval ;
bien qu’il s’agisse dans ce
manuscrit d’armures du
XVe siècle, et non du xive,
il va nous donner une
indication précieuse. A
propos du heaume de joute,
il veut qu’il y ait « un
espace de trois doigts »
entre la tête et le heaume,
de façon que les coups qui
atteindraient ce dernier
ne pussent pas se trans-
mettre à la tête.


24. Tombeau du Prince Noir (décédé en 1376),
Cathédrale de Cantorbéry.
(Trophée de son heaume, de sa cotte d’armes et de son
écu). Il est aisé de voir que le heaume repose sur les
épaules et qu’il est largement assez grand pour que la
tête puisse tourner à l’intérieur.

Il s’agit, il est vrai, du xve siècle, dont M. Gérock nous dit : « l’armure
de la tête n’adhère plus à celle-ci ; mais, au xive siècle, il n’en est pas
encore question.
 
Annotationen