Egypte et puisque les koms sont constitués par les mêmes éléments
que le sol lui-même, le phénomène de la nitrification devrait être
général et il ne l'est pas.
« Des objections de même nature sont opposées à l'influence des
chocs électriques, qui ozonant l'oxygène étaient admis omme
pouvant le rendre beaucoup plus énergique dans son action.
« Il faut donc, dit M. Ventre bey, qu'il y ait un élément spécial
qui détermine la réaction dans les koms et, après de nombreuses
études et recherches il se rallie à la théorie établie par MM. Schlœ-
sing et Miintz, sur la nitrification du sol et, en cela, nous pensons
qu'il est dans le vrai.
« Suivant cette théorie, la nitrification du sol ne dérive pas d'une
source d'azote provenant de l'atmosphère, mais est, tout au con-
traire, l'effet d'une transformation de l'azote déjà existant dans les
produits organiques ou ammoniacaux renfermés dans les koms.
« Quand un sol est perméable à l'air et qu'il ontient une certaine
quantité de calcaire, en présence des matières organiques il s'opère
une « combustion » qui détruit rapidement ces matières organiques;
la nitrification est la partie la plus caractéristique de cette réaction ;
elle s'accomplit — et ceci est à noter — sous l'influence d'un orga-
nisme microscopique qui travaille à la nitrification de la matière
azotée et fixe l'oxygène sur les matières organiques en transformant
le carb3ne en acide carbonique, l'hydrogène en eau et l'azote en
acide azotique.
« La présence de la matière organique est absolument nécessaire
à la nitrification et il ne faut pas chercher ailleurs l'explication de
cette nitrification des koms ; on y trouve, en effet, toutes les condi-
tions : un milieu éminemment perméable à l'air, les matières
organiques, végétales et animales, en décomposition et des sels
déliquiscents, chlorures alcalins qui entretiennent un certain degré
d'humidité. Une fois que la matière organique a été épuisée, l'action
s'arrête, mais alors les nitrates ne peuvent être entraînés, puisque
ces monticules sont toujours à l'abri des inondations et que, d'autre
part, il ne pleut presque jamais en Egypte.
« Cette théorie explique parfaitement bien pourquoi la richesse
des koms en nitrates peut-être si variable : les uns n'en contien-
nent que des quantités insignifiantes ; les autres en renferment 4, 5
que le sol lui-même, le phénomène de la nitrification devrait être
général et il ne l'est pas.
« Des objections de même nature sont opposées à l'influence des
chocs électriques, qui ozonant l'oxygène étaient admis omme
pouvant le rendre beaucoup plus énergique dans son action.
« Il faut donc, dit M. Ventre bey, qu'il y ait un élément spécial
qui détermine la réaction dans les koms et, après de nombreuses
études et recherches il se rallie à la théorie établie par MM. Schlœ-
sing et Miintz, sur la nitrification du sol et, en cela, nous pensons
qu'il est dans le vrai.
« Suivant cette théorie, la nitrification du sol ne dérive pas d'une
source d'azote provenant de l'atmosphère, mais est, tout au con-
traire, l'effet d'une transformation de l'azote déjà existant dans les
produits organiques ou ammoniacaux renfermés dans les koms.
« Quand un sol est perméable à l'air et qu'il ontient une certaine
quantité de calcaire, en présence des matières organiques il s'opère
une « combustion » qui détruit rapidement ces matières organiques;
la nitrification est la partie la plus caractéristique de cette réaction ;
elle s'accomplit — et ceci est à noter — sous l'influence d'un orga-
nisme microscopique qui travaille à la nitrification de la matière
azotée et fixe l'oxygène sur les matières organiques en transformant
le carb3ne en acide carbonique, l'hydrogène en eau et l'azote en
acide azotique.
« La présence de la matière organique est absolument nécessaire
à la nitrification et il ne faut pas chercher ailleurs l'explication de
cette nitrification des koms ; on y trouve, en effet, toutes les condi-
tions : un milieu éminemment perméable à l'air, les matières
organiques, végétales et animales, en décomposition et des sels
déliquiscents, chlorures alcalins qui entretiennent un certain degré
d'humidité. Une fois que la matière organique a été épuisée, l'action
s'arrête, mais alors les nitrates ne peuvent être entraînés, puisque
ces monticules sont toujours à l'abri des inondations et que, d'autre
part, il ne pleut presque jamais en Egypte.
« Cette théorie explique parfaitement bien pourquoi la richesse
des koms en nitrates peut-être si variable : les uns n'en contien-
nent que des quantités insignifiantes ; les autres en renferment 4, 5