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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 4.1893(1894)

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Nr. 3
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Séance du 5 février 1893: présidence de M. J.-B. Piot
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https://doi.org/10.11588/diglit.12696#0130

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— 118 -

La liste des ouvrages reçus pendant le mois de janvier
est publiée à la fin du présent bulletin.

L'ordre du jour appelle la lecture d'une note de M. J.-B.
Piot sur La tuberculine et la malléïne. (Voir annexe n° 1.)

Cette lecture donne lieu à la discussion suivante :

Dr Issa pacha Hamdi. — Au congrès des sciences médicales tenu
à Londres en 1891, j'ai entendu formuler contre la tuberculine des
objections relativement à la valeur diagnostique de cette substance
pour la tuberculose. On l'accuse notamment de provoquer une
réaction fébrile avec hyperthermie chez des sujets absolument
indemnes de tuberculose, et de ne produire parfois aucun effet sur
des individus indubitablement tuberculeux. Quelle interprétation
doit on donner à ces faits?

M. Piot — Je ne saurais mieux répondre aux objections que
vient de présenter notre collègue, le Dr Issa pacha Hamdi, au sujet
des propriétés de la tuberculine, qu'en rééditant à ce propos la ré-
ponse que M. Nocard y a déjà faite, soit à l'Académie de médecine
de Paris, soit à la Société centrale vétérinaire.

Sur le premier chef d'accusation, M. Nocard oppose que, d'après
ses très nombreuses expériences on ne doit considérer comme ayant
réagi que les animaux présentant une hyperthermie de 1° %. Or,
certains expérimentateurs se contentent de l/, degré ; c'est beaucoup
trop peu, car sous certaines influences, la température d'animaux
parfaitement sains peut subir en 24 heures des oscillations appro-
chant d'un degré. On doit donc, de ce chef, réduire notablement le
nombre des erreurs imputées à la tuberculine.

D'autre part, si l'on n'a pas rencontré des lésions tuberculeuses
chez des animaux ayant réagi, c'est qu'on s'est borné à une autopsie
beaucoup trop sommaire, telle qu'on la pratique généralement dans
les abattoirs. Un seul ganglion envahi, quelques tubercules miliaires
du poumon ou des autres parenchymes suffisent pour provoquer
une réaction des plus intenses, et des lésions semblables ont dû
certainement passer inaperçues à l'autopsie.

Le second grief mérite à peine de retenir l'attention, si l'on veut
 
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