bien considérer que les animaux n'ayant pas réagi étaient très
tuberculeux, phthisiques, en un mot, et que dans ces conditions, le
diagnostic très facile à établir, rend superflu l'emploi delatubercu-
line. Toutefois, si l'on ne constate pas d'élévation thermique sur ces
animaux, cela ne signifie en aucune façon qu'ils n'ont pas réagi ;
certains d'entre eux succombent même à une exacerbation rapide
des lésions provoquées par l'inoculation, sans que leur température
en subisse une élévation sensible.
On ne saurait donc mettre en doute aujourd'hui que les injec-
tions de tuberculine constituent ponr la tuberculose un moyen de
diagnostic d'une sûreté et d'une délicatesse incomparables.
Dr Hassan pacha mahmoud. — J'ai fait de très nombreux essais
de la lymphe de Koch au point de vue du traitement curatif de la
tuberculose. Un seul de mes malades en est guéri ; les tubercules
ont disparu et la sensibilité est revenue dans les parties atteintes.
A-t-on pratiqué des essais semblables en médecine vétérinaire?
M. Piot. — Un certain nombre d'expéi iences ont eu lieu en effet,
dans beaucoup de contrées en Europe, sans avoir donné de résultats
satisfaisants ; mais la guérison de la tuberculose chez les animaux
a beaucoup moins d'intérêt que sa prophylaxie, et, à cet égard,
la tuberculine aura rendu des services bien autrement importants
que par ses propriétés curatives, qui sont loin d'être encore établies
aujourd'hui.
La discussion étant close, la parole est donnée à M. Van
Berchem pour sa communication sur Le corpus des inscrip-
tions arabes au Caire.
L'auteur a relevé un très grand nombre d'inscriptions
arabes sur les monuments publics ou privés de la ville du
Caire. Il présente ces relevés à l'Assemblée, passe en
revue successivement chacune d'elles, en fait la traduc-
tion et souligne le haut intérêt historique qu'elles pré-
sentent.
tuberculeux, phthisiques, en un mot, et que dans ces conditions, le
diagnostic très facile à établir, rend superflu l'emploi delatubercu-
line. Toutefois, si l'on ne constate pas d'élévation thermique sur ces
animaux, cela ne signifie en aucune façon qu'ils n'ont pas réagi ;
certains d'entre eux succombent même à une exacerbation rapide
des lésions provoquées par l'inoculation, sans que leur température
en subisse une élévation sensible.
On ne saurait donc mettre en doute aujourd'hui que les injec-
tions de tuberculine constituent ponr la tuberculose un moyen de
diagnostic d'une sûreté et d'une délicatesse incomparables.
Dr Hassan pacha mahmoud. — J'ai fait de très nombreux essais
de la lymphe de Koch au point de vue du traitement curatif de la
tuberculose. Un seul de mes malades en est guéri ; les tubercules
ont disparu et la sensibilité est revenue dans les parties atteintes.
A-t-on pratiqué des essais semblables en médecine vétérinaire?
M. Piot. — Un certain nombre d'expéi iences ont eu lieu en effet,
dans beaucoup de contrées en Europe, sans avoir donné de résultats
satisfaisants ; mais la guérison de la tuberculose chez les animaux
a beaucoup moins d'intérêt que sa prophylaxie, et, à cet égard,
la tuberculine aura rendu des services bien autrement importants
que par ses propriétés curatives, qui sont loin d'être encore établies
aujourd'hui.
La discussion étant close, la parole est donnée à M. Van
Berchem pour sa communication sur Le corpus des inscrip-
tions arabes au Caire.
L'auteur a relevé un très grand nombre d'inscriptions
arabes sur les monuments publics ou privés de la ville du
Caire. Il présente ces relevés à l'Assemblée, passe en
revue successivement chacune d'elles, en fait la traduc-
tion et souligne le haut intérêt historique qu'elles pré-
sentent.