DOI Heft:
Nr. 5
DOI Artikel:Artin Pascha, Yacoub: Séance du 7 avril 1893: présidence de S. E. Yacoub Pacha Artin
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12696#0191
première qui, elle, ne sera déplacée que pour être changée par une
autre de volume plus réduit.
Il sera préférable de maintenir dans la plaie deux canules sem-
blables accolées, ainsi que l'on a coutume de le faire lorsqu'on
emploie les drains de caoutchouc : non seulement l'écoulement du
pus sera plus large, mais aussi, lors des lavages de la cavité, la
sortie du liquide injecté sera mieux assurée. On pourra aisément
modifier le pavillon des deux canules accolées de façon qu'elles
s'adaptent exactement.
Au reste, l'instrument présenté n'est qu'un type dont les dimen-
sions et la courbure pourront être modifiées pour s'adapter à la
variété d'abcès à laquelle pourra avoir affaire le chirurgien, à
la profondeur variable de la cavité, à sa direction plus on moins
oblique, à ses dimensions de plus en plus restreintes par suite de la
rétraction de sa paroi et de son refoulement progressif par les orga-
nes avoisinants.
L'auteur termine en adressant ses remercîments à l'artiste cairote
bien connu, M. Gampiche, qui lui a prêté pour la construction de
l'appareil son concours intelligent et empressé.
M. Piot et M. le Dr Hassan Pacha Mahmoud font observer
que la griffe pourrait avoir des inconvénients dans l'inté-
rieur de la poche purulente, qu'elle pourrait notamment
blesser les tissus et qu'il serait préférable de maintenir
les deux tubes par une clef-fermoir analogue à celle em-
ployée pour les tubes à trachéotomie chez le cheval.
M. le Dr Gogniard répond que ce danger ne lui paraît
pas grave et que la griffe a l'avantage de pouvoir retirer
les caillots qui s'entassent à l'entrée du tube.
M. le Dr Abbate pacha succède à M. le Dr Gogniard pour
donner lecture de son Etude physiologique sur l'équilibre stati-
que chez la femme égyptienne (Voir annexe n° 1).
. M. Ventre bey fait remarquer que la position du cabrer
autre de volume plus réduit.
Il sera préférable de maintenir dans la plaie deux canules sem-
blables accolées, ainsi que l'on a coutume de le faire lorsqu'on
emploie les drains de caoutchouc : non seulement l'écoulement du
pus sera plus large, mais aussi, lors des lavages de la cavité, la
sortie du liquide injecté sera mieux assurée. On pourra aisément
modifier le pavillon des deux canules accolées de façon qu'elles
s'adaptent exactement.
Au reste, l'instrument présenté n'est qu'un type dont les dimen-
sions et la courbure pourront être modifiées pour s'adapter à la
variété d'abcès à laquelle pourra avoir affaire le chirurgien, à
la profondeur variable de la cavité, à sa direction plus on moins
oblique, à ses dimensions de plus en plus restreintes par suite de la
rétraction de sa paroi et de son refoulement progressif par les orga-
nes avoisinants.
L'auteur termine en adressant ses remercîments à l'artiste cairote
bien connu, M. Gampiche, qui lui a prêté pour la construction de
l'appareil son concours intelligent et empressé.
M. Piot et M. le Dr Hassan Pacha Mahmoud font observer
que la griffe pourrait avoir des inconvénients dans l'inté-
rieur de la poche purulente, qu'elle pourrait notamment
blesser les tissus et qu'il serait préférable de maintenir
les deux tubes par une clef-fermoir analogue à celle em-
ployée pour les tubes à trachéotomie chez le cheval.
M. le Dr Gogniard répond que ce danger ne lui paraît
pas grave et que la griffe a l'avantage de pouvoir retirer
les caillots qui s'entassent à l'entrée du tube.
M. le Dr Abbate pacha succède à M. le Dr Gogniard pour
donner lecture de son Etude physiologique sur l'équilibre stati-
que chez la femme égyptienne (Voir annexe n° 1).
. M. Ventre bey fait remarquer que la position du cabrer