contractés en dehors du Caire et généralement dans la Basse-Égyp-
te : à Ismaïlia, sur les rives du lac Menzaleh, à Abou Hommos, à
Àtfeh, au moment de l'installation des pompes; à Birket-el-Sabh ;
à Guizeh, etc. Les quartiers du Caire qui m'ont fourni le plus de
cas sont Boulac, Olali; près de l'usine à gaz, Gheziret-el-Badran,
l'Esbékieh, l'entrée du Mouski ».
Après avoir remarqué que l'apparition des fièvres coïncide dans
la plupart des cas avec des travaux de terrassement et autres, à
l'exception de deux quartiers, Boulac et Olali, le Dr Fouquet con-
tinue ainsi :
« En ce qui concerne les types, je les classe par ordre de fréquence
de la façon suivante :
« 1° Quotidienne anticipante;
« 2° Tierce ;
« 3° Double quotidienne ;
« 4° Quarte ;
« 5° Un seul cas à grands accès tous les cinq jours, avec petits
accès quotidiens dans l'intervalle. Trois fois j'ai eu à constater des
accès à forme comateuse.....
« J'ai observé aussi quelques cas de fièvre bilieuse et bilieuse
hémorrhagique.....
« Je fais des réserves sur l'étiologie de ces formes qui, bien que
décrites par certains auteurs comme étant d'origine palustre, me
semblent reconnaître une autre cause. Je ferai les mêmes réserves
pour les cas dits : de fièvre typhoïde paludéenne et pour les fièvres
à type continu et subcontinu. Depuis que j'ai élargi, dans une très
forte proportion, l'emploi des antiseptiques au milieu intérieur, tels
que : salol, naphtol et benzonaphtol, je vois céder à bref délai bien
des fièvres qui jadis étaient considérées ici comme d'origine palustre
et que, d'ailleurs, l'emploi de la quinine n'améliorait guère. »
Après les expériences que j'ai faites pendant différents séjours à
Ismaïlia, je dois complètement partager l'opinion qu'une grande
partie des cas de fièvres signalés comme malaria n'ont rien de com-
mun avec cette identité morbide. Peut-être une certaine partie des
fièvres automnales, spécialement de celles qui régnent sur le litto-
ral, ont la même étiologie que la typhoïde de Naples ou le maltafe-
ver décrite nouvellement par Bruce et d'autres auteurs. Pour le
te : à Ismaïlia, sur les rives du lac Menzaleh, à Abou Hommos, à
Àtfeh, au moment de l'installation des pompes; à Birket-el-Sabh ;
à Guizeh, etc. Les quartiers du Caire qui m'ont fourni le plus de
cas sont Boulac, Olali; près de l'usine à gaz, Gheziret-el-Badran,
l'Esbékieh, l'entrée du Mouski ».
Après avoir remarqué que l'apparition des fièvres coïncide dans
la plupart des cas avec des travaux de terrassement et autres, à
l'exception de deux quartiers, Boulac et Olali, le Dr Fouquet con-
tinue ainsi :
« En ce qui concerne les types, je les classe par ordre de fréquence
de la façon suivante :
« 1° Quotidienne anticipante;
« 2° Tierce ;
« 3° Double quotidienne ;
« 4° Quarte ;
« 5° Un seul cas à grands accès tous les cinq jours, avec petits
accès quotidiens dans l'intervalle. Trois fois j'ai eu à constater des
accès à forme comateuse.....
« J'ai observé aussi quelques cas de fièvre bilieuse et bilieuse
hémorrhagique.....
« Je fais des réserves sur l'étiologie de ces formes qui, bien que
décrites par certains auteurs comme étant d'origine palustre, me
semblent reconnaître une autre cause. Je ferai les mêmes réserves
pour les cas dits : de fièvre typhoïde paludéenne et pour les fièvres
à type continu et subcontinu. Depuis que j'ai élargi, dans une très
forte proportion, l'emploi des antiseptiques au milieu intérieur, tels
que : salol, naphtol et benzonaphtol, je vois céder à bref délai bien
des fièvres qui jadis étaient considérées ici comme d'origine palustre
et que, d'ailleurs, l'emploi de la quinine n'améliorait guère. »
Après les expériences que j'ai faites pendant différents séjours à
Ismaïlia, je dois complètement partager l'opinion qu'une grande
partie des cas de fièvres signalés comme malaria n'ont rien de com-
mun avec cette identité morbide. Peut-être une certaine partie des
fièvres automnales, spécialement de celles qui régnent sur le litto-
ral, ont la même étiologie que la typhoïde de Naples ou le maltafe-
ver décrite nouvellement par Bruce et d'autres auteurs. Pour le