Annexe Np 1 à la séance du 1er Décembre 1898.
COMPTE RENDU
DES
TRAVAUX ARCHEOLOGIQUES
EFFECTUÉS- PAR LE SERVICE DES ANTIQUITÉS DE L'ÉGYPTE
ET PAR LES SAVANTS ÉTRANGERS
PENDANT LES ANNÉES 1892-1893
PAR
M. de Morgan.
Messieurs,
Depuis longtemps déjà je désirais vous rendre compte des travaux
effectués par le service des antiquités pendant ces deux dernières
années. Malheureusement, je ne pouvais me trouver au Caire à
l'époque des réunions de l'Institut, forcé que j'étais de séjourner
dans les provinces,, soit pour assurer le fonctionnement do notre
service de surveillance, soit pour diriger les travaux dont je vais
avoir l'honneur de vous entretenir. J'espère que l'Institut voudra
bien m'excuser de ce retard qui ne se produira plus, car, désormais,
suivant l'usage établi par mes savants prédécesseurs, j'exposerai
chaque automne dans une courte notice quels ont été les résultats
de nos efforts pendant l'année courante.
Le 1er mai 1892, M. E. Grébaut, fatigué par un séjour prolongé en
Egypte, me remettait le service afin d'aller prendre en Europe un
repos bien mérité.
Ses derniers travaux avaient été le transfert des antiquités égyp-
tiennes du musée de Boulaq dans le palais de Gizeh. Il avait déjà
mis en ordre quarante-cinq salles ; mais, comme il le disait lui-
même, le musée n'était qu'à demi installé, le temps lui avait man-
qué pour achever son œuvre.
COMPTE RENDU
DES
TRAVAUX ARCHEOLOGIQUES
EFFECTUÉS- PAR LE SERVICE DES ANTIQUITÉS DE L'ÉGYPTE
ET PAR LES SAVANTS ÉTRANGERS
PENDANT LES ANNÉES 1892-1893
PAR
M. de Morgan.
Messieurs,
Depuis longtemps déjà je désirais vous rendre compte des travaux
effectués par le service des antiquités pendant ces deux dernières
années. Malheureusement, je ne pouvais me trouver au Caire à
l'époque des réunions de l'Institut, forcé que j'étais de séjourner
dans les provinces,, soit pour assurer le fonctionnement do notre
service de surveillance, soit pour diriger les travaux dont je vais
avoir l'honneur de vous entretenir. J'espère que l'Institut voudra
bien m'excuser de ce retard qui ne se produira plus, car, désormais,
suivant l'usage établi par mes savants prédécesseurs, j'exposerai
chaque automne dans une courte notice quels ont été les résultats
de nos efforts pendant l'année courante.
Le 1er mai 1892, M. E. Grébaut, fatigué par un séjour prolongé en
Egypte, me remettait le service afin d'aller prendre en Europe un
repos bien mérité.
Ses derniers travaux avaient été le transfert des antiquités égyp-
tiennes du musée de Boulaq dans le palais de Gizeh. Il avait déjà
mis en ordre quarante-cinq salles ; mais, comme il le disait lui-
même, le musée n'était qu'à demi installé, le temps lui avait man-
qué pour achever son œuvre.