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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1920

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Fontaine, André-Jean-Charles: Essai d'identification de quelques morceaux de réception de l'Académie royale de peinture et de sculpture appartenant au musée du Louvre
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https://doi.org/10.11588/diglit.19305#0047

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M. Paul Lafond écrit en note à propos de cette œuvre :

« Il ne peut être question bien entendu d’Alexis-Simon
Belle, puisqu’il naquit en 1674 et mourut en 1734, douze
années avant l’agrégation de Loir à l’Académie. » Ainsi
M. Paul Lafond serait assez disposé à admettre que ce
portrait est celui de Belle, s’il n’y avait pas à cela une
impossibilité matérielle. S’il avait connu l’existence de
Clément Belle, qu’aurait-il dit? Et est-il excessif de sup-
poser que le conservateur à qui nous devons l’indication
hasardeuse du nom de Le Bel n’était pas mieux rensei-
gné que M. Paul Lafond? Aussi, en attendant qu’une
occasion propice permette de constater si le pastel du
Louvre est ou n’est pas sur cuivre, je n’hésite pas à affir-
mer que nous trouvons probablement en lui un spécimen
de ces tentatives curieuses du xvme siècle pour assurer
plus de durée aux pastels.

Nous savons en effet que, le 2 juin 1764, la veuve Pel-
lechet avait présenté à l’Académie des pastels, ainsi que
« des toiles ou taffetas », préparés à l’huile par feu son
mari, et avait fait déclarer par la Compagnie « cette pré-
paration très utile ». Une commission avait été nommée
pour examiner le procédé, et Roslin, qui en faisait par-
tie, exposa au Salon de 1765, dit le Livret, « une tête de
jeune fille peinte il y a environ deux ans avec les nou-
veaux pastels préparés à l’huile; ce tableau peut aider,
ajoute-t-on, à juger de l’effet du temps sur ce nouveau
moyen de peindre. » Or, le 12 février 1777, c’est Roslin
qui présente à l’Académie Alexis Loir avec le portrait de
Belle peint au pastel sur cuivre. Il y a donc des chances
pour que le procédé d’Alexis Loir se rapprochât beau-
coup de celui dont s’était jadis servi Roslin et qui était
certainement celui de Pellechet. Malheureusement, aucun
des critiques du Salon de 1779, où fut exposée l’œuvre de
Loir, ne donne d’indication sur le procédé ; aucun n’a
même l’air de s’y intéresser ; tous se contentent d’admirer
le tableau. Le 6 décembre 1783, la dame Danicân de
l’Épine, fille de Pellechet, présenta à l’Académie les
tableaux déjà examinés en 1764 et demanda à la Compa-
gnie « de vouloir bien se prononcer sur la conservation
 
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