DOI Heft:
Rapport de M. Pierre Marcel secrétaire, sur l'état des travaux de la Société
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19305#0098
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La tâche de MM. Stein et Marquet de Vasselot a été
lourde. L’activité de notre Société s’est à peine ralentie
pendant la guerre. En effet, dès le début, M. André Michel,
qui était alors notre Président, a fait adopter ce prin-
cipe que le meilleur moyen de servir la France pour
ceux qui n’étaient pas mobilisés était de maintenir sa
production scientifique. Nous voyons aujourd’hui com-
bien il a eu raison, puisque les étrangers qui commencent
à affluer chez nous peuvent constater que, malgré l’im-
mense effort militaire que nous avons donné, nous n’avons
rien abandonné des travaux scientifiques qui, depuis tant
de siècles, ont fait la gloire de ce pays.
Pendant la guerre, nous avons achevé d’abord les publi-
cations entreprises avant le 2 août 1914. C’est ainsi que nous
avons publié la fin du Bulletin de 1914. Certes, les commu-
nications ont été moins nombreuses dans la suite, et les
années 1915 à 1917 du Bulletin n’ont donné à elles trois
matière qu’à un seul volume, mais ce volume a paru en
temps utile. Nos Archives n’ont pas non plus été interrom-
pues. Nous avons eu la joie de pouvoir offrir à notre vénéré
fondateur M. Jules Guiffrey, de son vivant, les Mélanges
que nous avons composés en son honneur. Ce volume de
Mélanges constitue le tome VIII de nos Archives. Il a
paru en 1917. Et M. Guiffrey, dont l’affection pour la
Société nous était bien connue à tous, lui a donné le der-
nier de ses grands travaux, VHistoire de l’Académie de
Saint-Luc, qui comporte une contribution si précieuse à
l’histoire des artistes du xvie au xvme siècle. U Histoire
de l’Académie de Saint-Luc a également paru en 1917.
Elle forme le tome IX de nos Archives. Le tome X a
aussi été publié pendant la guerre. Il est consacré à
l’ébéniste Cressent et nous en devons le texte à Mlle Bal-
lot. Ce livre, composé à la fois d’un texte original et de
documents, apporte à nos publications une formule nou-
velle. Jusqu’à présent, sauf pour les Mélanges Lemonnier
et Guiffrey et pour le Bulletin, nous nous interdisions de
publier autre chose que des documents commentés. Cette
fois nous éditons un livre. L’accueil qui lui a été fait
nous encourage vivement à continuer dans cette voie.
M. Henry Lemonnier n’a pas abandonné la lourde
La tâche de MM. Stein et Marquet de Vasselot a été
lourde. L’activité de notre Société s’est à peine ralentie
pendant la guerre. En effet, dès le début, M. André Michel,
qui était alors notre Président, a fait adopter ce prin-
cipe que le meilleur moyen de servir la France pour
ceux qui n’étaient pas mobilisés était de maintenir sa
production scientifique. Nous voyons aujourd’hui com-
bien il a eu raison, puisque les étrangers qui commencent
à affluer chez nous peuvent constater que, malgré l’im-
mense effort militaire que nous avons donné, nous n’avons
rien abandonné des travaux scientifiques qui, depuis tant
de siècles, ont fait la gloire de ce pays.
Pendant la guerre, nous avons achevé d’abord les publi-
cations entreprises avant le 2 août 1914. C’est ainsi que nous
avons publié la fin du Bulletin de 1914. Certes, les commu-
nications ont été moins nombreuses dans la suite, et les
années 1915 à 1917 du Bulletin n’ont donné à elles trois
matière qu’à un seul volume, mais ce volume a paru en
temps utile. Nos Archives n’ont pas non plus été interrom-
pues. Nous avons eu la joie de pouvoir offrir à notre vénéré
fondateur M. Jules Guiffrey, de son vivant, les Mélanges
que nous avons composés en son honneur. Ce volume de
Mélanges constitue le tome VIII de nos Archives. Il a
paru en 1917. Et M. Guiffrey, dont l’affection pour la
Société nous était bien connue à tous, lui a donné le der-
nier de ses grands travaux, VHistoire de l’Académie de
Saint-Luc, qui comporte une contribution si précieuse à
l’histoire des artistes du xvie au xvme siècle. U Histoire
de l’Académie de Saint-Luc a également paru en 1917.
Elle forme le tome IX de nos Archives. Le tome X a
aussi été publié pendant la guerre. Il est consacré à
l’ébéniste Cressent et nous en devons le texte à Mlle Bal-
lot. Ce livre, composé à la fois d’un texte original et de
documents, apporte à nos publications une formule nou-
velle. Jusqu’à présent, sauf pour les Mélanges Lemonnier
et Guiffrey et pour le Bulletin, nous nous interdisions de
publier autre chose que des documents commentés. Cette
fois nous éditons un livre. L’accueil qui lui a été fait
nous encourage vivement à continuer dans cette voie.
M. Henry Lemonnier n’a pas abandonné la lourde