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lette et de bain, la chambre à coucher, le grand salon cir-
culaire, à plafond « en calotte », la salle de billard, une
galerie « décorée en façon de paysage » conduisant à la
vaste salle à manger octogonale, plafonnée en calotte, une
autre galerie très longue, dite jardin d’hiver, peinte de
paysages et remplie de pots de fleurs, enfin l’énorme
bibliothèque à galerie intérieure soutenue par vingt-huit
colonnes, desservie par deux escaliers, dont l’un en fer à
cheval, et son cabinet de lecture octogonal, au péristyle
en rotonde, prenant vue sur la grotte.
La place nous est mesurée pour décrire l’ornementation
riche en glaces, décors paysagers, toiles de Jouy, chemi-
nées de marbre blanc, dallages de liais et marbre noir, et
l’ameublement, dont les lits « chaire à prêcher », les sièges
recouverts de gros de Naples et de siamoise de la Porte,
les lustres et les lanternes en bronze doré et cristal d’An-
gleterre, les tables-toilettes et les tables à jeux, etc., sont
décrits par les textes et facilement situés, d’après l’em-
placement logique ou le rappel des tentures murales.
La façade méridionale ne comportait que les cuisines
et les pièces de service, mais, depuis le 6 février 1789, son
péristyle à quatre colonnes et à fronton sculpté servait
d’entrée principale. Il faut signaler, en effet, que la cour
pavée, entourée de boqueteaux, qui, par une porte co-
chère, donnait accès à l’avenue de la pièce d’eau des
Suisses, n’existait pas avant la sous-location de ce ter-
rain, passée avec le locataire de la propriété Le Tellier :
G. Rayneval (bail partant de janvier 1788 jusqu’à janvier
1797). Auparavant, le cul-de-sac, encore visible, qui
débouche sur la rue Satory, constituait la seule entrée.
Il y eut conflit entre Cagnion, l’acheteur de la pro-
priété Balbi (22 germinal an V), et Bouillat, l’acquéreur de
la propriété Le Tellier (21 thermidor an III). Cagnion,
qui avait stupidement commencé à démolir le pavillon
Balbi (i5 et 16 floréal an V), dut, en outre, rétablir le ter-
rain sous-loué par le comte de Provence, en démolissant
le péristyle et en relevant le mur de séparation.
C’est dans ce mur encore existant, en prolongement du
cul-de-sac Satory subsistant, que nous avons signalé deux
lette et de bain, la chambre à coucher, le grand salon cir-
culaire, à plafond « en calotte », la salle de billard, une
galerie « décorée en façon de paysage » conduisant à la
vaste salle à manger octogonale, plafonnée en calotte, une
autre galerie très longue, dite jardin d’hiver, peinte de
paysages et remplie de pots de fleurs, enfin l’énorme
bibliothèque à galerie intérieure soutenue par vingt-huit
colonnes, desservie par deux escaliers, dont l’un en fer à
cheval, et son cabinet de lecture octogonal, au péristyle
en rotonde, prenant vue sur la grotte.
La place nous est mesurée pour décrire l’ornementation
riche en glaces, décors paysagers, toiles de Jouy, chemi-
nées de marbre blanc, dallages de liais et marbre noir, et
l’ameublement, dont les lits « chaire à prêcher », les sièges
recouverts de gros de Naples et de siamoise de la Porte,
les lustres et les lanternes en bronze doré et cristal d’An-
gleterre, les tables-toilettes et les tables à jeux, etc., sont
décrits par les textes et facilement situés, d’après l’em-
placement logique ou le rappel des tentures murales.
La façade méridionale ne comportait que les cuisines
et les pièces de service, mais, depuis le 6 février 1789, son
péristyle à quatre colonnes et à fronton sculpté servait
d’entrée principale. Il faut signaler, en effet, que la cour
pavée, entourée de boqueteaux, qui, par une porte co-
chère, donnait accès à l’avenue de la pièce d’eau des
Suisses, n’existait pas avant la sous-location de ce ter-
rain, passée avec le locataire de la propriété Le Tellier :
G. Rayneval (bail partant de janvier 1788 jusqu’à janvier
1797). Auparavant, le cul-de-sac, encore visible, qui
débouche sur la rue Satory, constituait la seule entrée.
Il y eut conflit entre Cagnion, l’acheteur de la pro-
priété Balbi (22 germinal an V), et Bouillat, l’acquéreur de
la propriété Le Tellier (21 thermidor an III). Cagnion,
qui avait stupidement commencé à démolir le pavillon
Balbi (i5 et 16 floréal an V), dut, en outre, rétablir le ter-
rain sous-loué par le comte de Provence, en démolissant
le péristyle et en relevant le mur de séparation.
C’est dans ce mur encore existant, en prolongement du
cul-de-sac Satory subsistant, que nous avons signalé deux