DOI article:
Robiquet, Jacques: La propriété de la comtesse de Balbi et du comte de Provence à Versailles
DOI issue:Séance du 3 décembre 1920
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.19305#0245
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assises du péristyle, derniers vestiges de la grande bâtisse
anéantie dès 1798.
Sur la grotte, intacte, nous retrouvons un des deux bel-
védères de Chalgrin, à peine modifié par un badigeon
intérieur, effectué après la prise de possession du grand
séminaire, en 1828. Le pont, les deux îles de la pièce
d’eau et de la moitié de rivière actuelles rappellent l’autre
île et les cinq autres petits ponts d’autrefois. Il y avait
encore, dans l’angle nord-est du mur de clôture, une
serre chaude qui a laissé des traces; une chaumière con-
fortable, rasée malheureusement depuis peu, à l’extrémité
présente de la rivière; et une orangerie, près de la biblio-
thèque. L’inventaire de leurs plantes rares pourrait inté-
resser les horticulteurs.
Une rangée de seize vases de marbre blanc veiné, dont
quatre décorés de moulures sculptées, flanquait les quatre
perrons de la façade nord. L’inspecteur des « jardins du
Palais national » les fit affecter, le 21 nivôse an II,
aux parterres du nord du parc de Versailles. Que de-
vinrent-ils?
Enfin, les amateurs de mobilier précieux et d’orfèvre-
rie auront intérêt à consulter la liste des meubles réser-
vés par la Commission temporaire des arts (22 nivôse
an III; experts : Riesener, Julliot) et celle des pièces
d’orfèvrerie « jugées propres aux échanges » (21 ventôse
an III) que la Revue de l’histoire de Versailles publiera
dans un prochain numéro.
SÉANCE DU 3 DÉCEMBRE 1920.
COMITÉ DIRECTEUR.
Présidence de M. J.-J. Marquet deVasselot, président.
Présents : MM. A. Fontaine, Furcy-Raynaud, R. Kœ-
chlin, J. Laran, Henry Marcel, Henry Martin, André
assises du péristyle, derniers vestiges de la grande bâtisse
anéantie dès 1798.
Sur la grotte, intacte, nous retrouvons un des deux bel-
védères de Chalgrin, à peine modifié par un badigeon
intérieur, effectué après la prise de possession du grand
séminaire, en 1828. Le pont, les deux îles de la pièce
d’eau et de la moitié de rivière actuelles rappellent l’autre
île et les cinq autres petits ponts d’autrefois. Il y avait
encore, dans l’angle nord-est du mur de clôture, une
serre chaude qui a laissé des traces; une chaumière con-
fortable, rasée malheureusement depuis peu, à l’extrémité
présente de la rivière; et une orangerie, près de la biblio-
thèque. L’inventaire de leurs plantes rares pourrait inté-
resser les horticulteurs.
Une rangée de seize vases de marbre blanc veiné, dont
quatre décorés de moulures sculptées, flanquait les quatre
perrons de la façade nord. L’inspecteur des « jardins du
Palais national » les fit affecter, le 21 nivôse an II,
aux parterres du nord du parc de Versailles. Que de-
vinrent-ils?
Enfin, les amateurs de mobilier précieux et d’orfèvre-
rie auront intérêt à consulter la liste des meubles réser-
vés par la Commission temporaire des arts (22 nivôse
an III; experts : Riesener, Julliot) et celle des pièces
d’orfèvrerie « jugées propres aux échanges » (21 ventôse
an III) que la Revue de l’histoire de Versailles publiera
dans un prochain numéro.
SÉANCE DU 3 DÉCEMBRE 1920.
COMITÉ DIRECTEUR.
Présidence de M. J.-J. Marquet deVasselot, président.
Présents : MM. A. Fontaine, Furcy-Raynaud, R. Kœ-
chlin, J. Laran, Henry Marcel, Henry Martin, André