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nous a fait trouver le nom de ce sculpteur et le prix de
son ouvrage dans les papiers d’une grande famille mar-
choise, les de la Roche-Aymon. La liasse E471, aux
Archives départementales de la Creuse, formée de diverses
pièces provenant de la famille d’Asfeld, renferme les trois
quittances suivantes :
Je reconnois avoir receu de Mu° d’Asfeld, par les mains de
M. Michelin, la somme de cinq cent soixante-deux livres dix
sols pour sa part de la première moitié du mauzolé de M. le
maréchal d’Asfeld, son père, suivant le marché arresté à quatre
mille cinq cens livres entre tous les héritiers et leurs tuteurs,
le i3 mars 1745, dont quittance à Paris le quatre avril mil
sept cent quarante-six.
Pour quitance de cinq cent soisente et deux livres dix sol1.
Martin.
J’ay receu de Mu“ d’Asfeld, par les mains de M. Michelin, la
somme de quatre cens livres, à compte de celle de cinq cens
soixante deux livres dix sols, faisant le reste de son quart de
% quatre mil cinq cens livres, prix du mausolé de M. le maréchal
d’Asfeld, son père, par moy fàict et pozé à Saint-Roch. Dont
quittance à Paris le 23 octobre 1746.
Pour quitence de quatre cens livres. Sy 400^2.
Martin.
J’ay receu de MUe d’Asfeld, par les mains de M. Michelin, la
somme de cent soixante-deux livres dix sols pour solde de sa
part du prix du mauzolé de M. le maréchal, son père. Dont
quittance à Paris ce 14 janvier 1747.
Martin.
L’artiste qui a signé ces quittances doit être Jacques-
Charles Martin, reçu comme sculpteur-marbrier à l’Aca-
démie de Saint-Luc en 1731, qui en fut directeur en 1746,
mort en 17763. La lettre initiale du nom sur les trois
l’église Saint-Roch, rédigée par L. Michaux, décrit le tombeau
en indiquant qu’il est de 1’ « École française, xvnr siècle ».
1. Cette mention seule est écrite de la main de Martin.
2. Ibid.
3. J. Guiffrey, Histoire de l’Académie de Saint-Luc (Archives
de l’Art français, t. IX, 1915 [1917], p. 382); Stanislas Lami,
Dictionnaire des sculpteurs de l’École française du XVIIIe s.,
nous a fait trouver le nom de ce sculpteur et le prix de
son ouvrage dans les papiers d’une grande famille mar-
choise, les de la Roche-Aymon. La liasse E471, aux
Archives départementales de la Creuse, formée de diverses
pièces provenant de la famille d’Asfeld, renferme les trois
quittances suivantes :
Je reconnois avoir receu de Mu° d’Asfeld, par les mains de
M. Michelin, la somme de cinq cent soixante-deux livres dix
sols pour sa part de la première moitié du mauzolé de M. le
maréchal d’Asfeld, son père, suivant le marché arresté à quatre
mille cinq cens livres entre tous les héritiers et leurs tuteurs,
le i3 mars 1745, dont quittance à Paris le quatre avril mil
sept cent quarante-six.
Pour quitance de cinq cent soisente et deux livres dix sol1.
Martin.
J’ay receu de Mu“ d’Asfeld, par les mains de M. Michelin, la
somme de quatre cens livres, à compte de celle de cinq cens
soixante deux livres dix sols, faisant le reste de son quart de
% quatre mil cinq cens livres, prix du mausolé de M. le maréchal
d’Asfeld, son père, par moy fàict et pozé à Saint-Roch. Dont
quittance à Paris le 23 octobre 1746.
Pour quitence de quatre cens livres. Sy 400^2.
Martin.
J’ay receu de MUe d’Asfeld, par les mains de M. Michelin, la
somme de cent soixante-deux livres dix sols pour solde de sa
part du prix du mauzolé de M. le maréchal, son père. Dont
quittance à Paris ce 14 janvier 1747.
Martin.
L’artiste qui a signé ces quittances doit être Jacques-
Charles Martin, reçu comme sculpteur-marbrier à l’Aca-
démie de Saint-Luc en 1731, qui en fut directeur en 1746,
mort en 17763. La lettre initiale du nom sur les trois
l’église Saint-Roch, rédigée par L. Michaux, décrit le tombeau
en indiquant qu’il est de 1’ « École française, xvnr siècle ».
1. Cette mention seule est écrite de la main de Martin.
2. Ibid.
3. J. Guiffrey, Histoire de l’Académie de Saint-Luc (Archives
de l’Art français, t. IX, 1915 [1917], p. 382); Stanislas Lami,
Dictionnaire des sculpteurs de l’École française du XVIIIe s.,