DOI Heft:
Notes et documents
DOI Artikel:Marquet de Vasselot, Jean Joseph; Brière, Gaston: Vues de la Grande Galerie du Musée du Louvre par Hubert Robert
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19305#0269
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les tableaux de la couronne et former ainsi un musée
public, par le projet du comte d’Angiviller qui se
précise vers 1777 — date du transport des plans en
relief aux Invalides — de nouvelles questions sont
agitées pour la décoration du long vaisseau. Le pro-
blème posé aux architectes était surtout celui de
l’éclairage des tableaux : le jour devait-il venir latéra-
lement par les fenêtres ou par des percées dans la
voûte? De quelle manière seraient opérées ces ouver-
tures? Des dessins abondants furent certainement exé-
cutés par les membres de l’Académie d’architecture,
consultés par le directeur des Bâtiments dès 1778
et par Renard (1744-1807), particulièrement chargé
en 1788 des études techniques. Nous ne connaissons
pas ces dessins. Mais nous possédons heureusement,
pour l’histoire des débuts du Muséum, de précieux
témoignages en des dessins et des peintures exécutés
par Hubert Robert. Essayer de dénombrer et d’expli-
quer les vues de la Grande Galerie ' actuellement
retrouvées, parmi certainement bien d’autres sorties
du crayon et du pinceau de l’artiste fécond, à l’ima-
gination débordante1 2, tel est le but de ces notes; les
1. Il n’est question ici que des vues de la Grande Galerie;
d’autres peintures par Hubert Robert, relatives aux salles des
antiques, seront répertoriées dans l’ouvrage en préparation de
M. Marquet de Vasselot.
2. Ainsi, l’on voit figurer à la vente après décès de l’artiste,
Paris, 5 avril 180g : « N° 124, 2 esquisses... l’autre une galerie
de tableaux »; à la vente après décès de Mme veuve Hubert
Robert, Paris, 18 août 1821 : « N° 240, ... une galerie en pers-
pective avec quelques figures, deux Suisses dont l’un monte
la garde à l’entrée de la galerie. »
Ph. de Chennevières, rappelant les multiples projets pour la
Galerie crayonnés par Hubert Robert, ajoute : « Il me souvient
d’en avoir vu jadis toute une série apportée par le hasard
dans un lot de défets de la librairie militaire de mon ancien
camarade de collège, Ch. Tanera, rue de Savoie; je ne sais
entre quelles mains ils sont passés. » Op. cit., p. 190.
les tableaux de la couronne et former ainsi un musée
public, par le projet du comte d’Angiviller qui se
précise vers 1777 — date du transport des plans en
relief aux Invalides — de nouvelles questions sont
agitées pour la décoration du long vaisseau. Le pro-
blème posé aux architectes était surtout celui de
l’éclairage des tableaux : le jour devait-il venir latéra-
lement par les fenêtres ou par des percées dans la
voûte? De quelle manière seraient opérées ces ouver-
tures? Des dessins abondants furent certainement exé-
cutés par les membres de l’Académie d’architecture,
consultés par le directeur des Bâtiments dès 1778
et par Renard (1744-1807), particulièrement chargé
en 1788 des études techniques. Nous ne connaissons
pas ces dessins. Mais nous possédons heureusement,
pour l’histoire des débuts du Muséum, de précieux
témoignages en des dessins et des peintures exécutés
par Hubert Robert. Essayer de dénombrer et d’expli-
quer les vues de la Grande Galerie ' actuellement
retrouvées, parmi certainement bien d’autres sorties
du crayon et du pinceau de l’artiste fécond, à l’ima-
gination débordante1 2, tel est le but de ces notes; les
1. Il n’est question ici que des vues de la Grande Galerie;
d’autres peintures par Hubert Robert, relatives aux salles des
antiques, seront répertoriées dans l’ouvrage en préparation de
M. Marquet de Vasselot.
2. Ainsi, l’on voit figurer à la vente après décès de l’artiste,
Paris, 5 avril 180g : « N° 124, 2 esquisses... l’autre une galerie
de tableaux »; à la vente après décès de Mme veuve Hubert
Robert, Paris, 18 août 1821 : « N° 240, ... une galerie en pers-
pective avec quelques figures, deux Suisses dont l’un monte
la garde à l’entrée de la galerie. »
Ph. de Chennevières, rappelant les multiples projets pour la
Galerie crayonnés par Hubert Robert, ajoute : « Il me souvient
d’en avoir vu jadis toute une série apportée par le hasard
dans un lot de défets de la librairie militaire de mon ancien
camarade de collège, Ch. Tanera, rue de Savoie; je ne sais
entre quelles mains ils sont passés. » Op. cit., p. 190.